Être apolitique et autonome nous permet de ne pas dépendre de la ligne de conduite ou du positionnement arrêté par une centrale syndicale ou une autre branche de l’UNSa, et de ne pas être influencés par les partis politiques. Ainsi, si nous échangeons régulièrement avec les parlementaires afin qu’ils viennent au soutien de nos métiers, et, si nous travaillons avec nos homologues de la Fonction Publique ou de la Direction pénitentiaire pour défendre d’une seule voix nos intérêts communs, nous sommes libres de revendiquer les avancées adaptées à nos métiers de greffe et d’attachés de Justice, sans risque de pressions. Ce sont les militants et adhérents qui décident de la conduite à tenir dans les secteurs.

Un syndicat progressiste priorise le dialogue avec l’administration avant la critique vindicative, propose des solutions et des actions plutôt que la dénonciation stérile et l’appel systématique à la grève. Ainsi, l’UNSa SJ est systématiquement force de proposition dans ses échanges avec les agents, et avec la Direction des Services Judiciaires. Au cours des dix dernières années, notre organisation syndicale s’est distinguée des autres syndicats par sa capacité à dialoguer et à obtenir des avancées dans les instances locales et nationales. L’UNSa a signé quatre réformes statutaires majeures relatives à la rémunération et les conditions de travail des 22.000 personnels judiciaires.