Guilaine Lefebvre, Secrétaire Régionale UNSa Services Judiciaires de la Cour d’Appel d’Amiens, s’est rendue, pour des réunions syndicales, du 8 au 10 octobre dernier, dans les tribunaux de Saint-Quentin, de Laon et de Soissons. « Dans ces trois tribunaux, la question de la santé est revenue régulièrement. J’ai donc réaffirmé et rappelé les règles en la matière : Premièrement, il n’est pas tolérable que des informations médicales personnelles soient jetées dans les couloirs, au vu et su de tous. Deuxièmement, oui, il est possible d’aller voir le médecin du travail à sa propre initiative. Troisièmement, non, dans le cas d’un agent, reconnu travailleur handicapé, il n’est pas possible de remettre en cause les préconisations de télétravail médical sans que le médecin du travail en soit avisé. Et enfin, oui, la hiérarchie a la possibilité d’accorder des aménagements d’horaires, pour faciliter le bon déroulement d’un rendez-vous, chez un médecin spécialiste.
« I want my money back »
Les discussions parlementaires concernant le budget de pays est une source d’inquiétude. « Coupes budgétaires, rabot…, tous les qualificatifs y passent ! » Et ce n’est pas un mail des chefs de cour, annonçant la suspension des remboursements des frais de déplacement, faute de versement de dotation supplémentaire, qui va nous rassurer !. Inquiétudes enfin, concernant la mise en œuvre de la revalorisation statutaire des greffiers et adjoints administratifs faisant fonction, signée au mois d’octobre dernier par notre syndicat UNSa Services Judiciaires. Tous sont inquiets sur le devenir de cet accord. Accord coincé au Conseil d’État, dans l’attente de sa publication au journal officiel et une Direction des Services Judiciaires bien silencieuse ne peuvent contribuer qu’à une inquiétude croissante. L’UNSa SJ veille et intervient régulièrement auprès de la Direction des Services Judiciaires et au sein de toutes les instances pour faire avancer, favorablement, ce dossier. Les agents, où qu’ils exercent, veulent travailler avec une juste rémunération. Ils ne mendient pas lorsqu’ils demandent une revalorisation.