Déclaration liminaire CSA FS CA BESANCON 21 novembre 2024

Mesdames les cheffes de Cour, Mesdames et Messieurs.

 Nous sommes réunis pour la dernière réunion de la formation spécialisée de l’année, mais également pour la première formation spécialisée de madame la première présidente.

A cette occasion, nous pourrons vous présenter les méthodes de travail qui ont été arrêtées par la formation pour répondre aux attentes et aux exigences en matière d’hygiène, santé et sécurité. Nous savons que nous pourrons travailler ensemble dans un climat de confiance pour le bien-être de tous nos collègues que nous représentons ici.

Les dernières annonces du ministre de la fonction publique (3 jours de carence en cas d’arrêt maladie, baisse des indemnisations pendant les arrêts maladie ou encore la suppression de la GIPA) prouvent une fois de plus que la santé et la sécurité au travail, l’amélioration des conditions de travail et la prévention des risques professionnels, restent des concepts très théoriques et ne constituent pas une priorité pour nos dirigeants.

En plus d’être injustes et stigmatisantes, ces mesures accentueront la forte baisse du pouvoir d’achat déjà subie par les agents.

Personnels de greffe et magistrats, rappelons-le, sont toujours confrontés aux audiences tardives, aux stocks de dossiers incompressibles, au sous-effectif chronique, au manque de moyens, aux technologies obsolètes, débouchant sur une perte de sens, une multiplication des cas de maladies professionnelles et de burn-out voire de suicides comme cela est malheureusement arrivé dans certaines cours.

Nous voulons, dans ce contexte, remercier nos collègues assistants de prévention pour leur investissement, qui, en plus de leur service, apportent un soutien indispensable aux agents en difficultés.

Lors du dernier CSA FS du 05 juin 2024, a été abordé le PAPRIPACT et les 5 axes émanant du projet de la DSJ ont été retenus pour déclinaison locale, notamment pour qu’il en soit débattu en assemblées générales, aux fins de proposition d’actions.

Si l’établissement du PAPRIPACT est nécessaire, les représentants UNSa SJ demandent à ce que la priorité soit donnée aux risques psycho-sociaux qui peuvent avoir des conséquences graves sur la santé et le bien être des agents.

Stress au travail, violence, harcèlement, épuisement professionnel, conflits interpersonnels, inadaptation au changement, autant de risques qu’il faut combattre, à charge pour nous tous d’améliorer l’organisation, les conditions, les relations du travail et d’agir sur la prévention ;

Les représentants UNSA SJ restent vigilants et mobilisés.

Yoan BOURQUIN, Valérie COUTURIER, Léonard GREVET, Corinne GILLET et Nathalie NOIROT

Partager cet article

Facebook
X
LinkedIn
Email