Fabienne Colboc, députée de la 4e circonscription d’Indre et Loire et Laurent Laverre, secrétaire régional des cours d’appel d’Orléans, Bourges et Limoges.

 

 

En cette période de négociations, l’UNSa-SJ ne lâche rien et maintient ses revendications auprès de la DSJ et du ministère.

Pour appuyer nos revendications et défendre nos métiers, le secrétaire régional de la cour d’appel d’Orléans a rencontré courant septembre trois députées.

Stéphanie RIST, députée Renaissance de la première circonscription du Loiret, Caroline Janvier, députée Renaissance de la deuxième circonscription du Loiret et Fabienne Colboc  députée Renaissance de la quatrième circonscription d’Indre-et-Loire ont ainsi promis d’alerter les ministres concernés sur la situation de nos juridictions.

4 points majeurs ont été évoqués :

    • La rémunération de tous les personnels de greffe ;
    • La catégorie A des greffiers promise par le GdS ;
    • Les conditions de travail (sous-effectifs avec un comparatif du nombre de personnels, nombre d’affaires et délais avec les autres pays européens), perte de sens de nos métiers, inquiétude grandissante du rôle de chacun, dysfonctionnements informatiques, abandon de l’entretien des locaux…) ;
    • Point sur le budget de la justice et mise en évidence des écarts constatés entre les annonces ministérielles et les sommes réellement allouées).

Nous avons également largement évoqué avec les députées du Loiret la question de l’ouverture du CRA. Madame Rist est même revenue vers nous pour être mise en contact direct avec la direction de greffe, la demande ayant été remontée aux chefs de juridiction puis aux chefs de cour.

Toutes ont promis de faire remonter nos revendications qu’elles ont reconnues comme largement légitimes. Si les députées ont mis en avant l’augmentation des moyens alloués au sein des juridictions, l’état de délabrement de la justice leur a été rappelé (et notamment sur l’état de nos locaux, photos à l’appui!).

Il a également été évoqué de façon appuyée les petits arrangements sémantiques du DSJ dont les promesses ne sont jamais tenues (grille des CPIP 2019 se « transformant » en grille CPIP 2018 pour les greffiers, annonce d’avancées sur la question de la catégorie A des greffiers alors que la fonction publique n’en était pas encore avisée…). Les conséquences de ces promesses non tenues sur la confiance des personnels envers les annonces du ministère ont ainsi été mises en exergue.

Les négociations ont encore cours mais nous resterons en contact avec ces élus et recontacteront les autres qui ne nous ont pas accordé d’entretien pour continuer à faire pression.

La reconnaissance de nos métiers restera l’une des priorités de notre action!