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CORPS COMMUNS : Lancement de la campagne 2025 pour les avancements et promotions

La note organisant les avancements et les promotions des corps communs du ministère de la Justice est sortie.

Pour 2025, une note unique concernant les corps suivants :

– avancements de grade (tableaux d’avancement)

  • des attachés d’administration de l’Etat
  • des psychologues du ministère de la Justice
  • des assistants de service social
  • des secrétaires administratifs
  • des adjoints administratifs
  • des adjoints techniques du ministère de la Justice

– promotions pour l’accès aux corps (listes d’aptitude)

  • des attachés d’administration de l’Etat
  • des secrétaires administratifs.
Rapprochez vous de vos représentants locaux ou retrouvez la note et ses annexes sur l’intranet (depuis votre poste de travail exclusivement)

L’UNSa Services Judiciairespartenaire de votre carrière, toujours à vos côtés pour vous accompagner et vous informer


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IFSE des principaux : trois ans de combat

IFSE DES PRINCIPAUX :  TROIS ANS DE COMBAT !


La Justice administrative, saisie par l’UNSa SJ, a rendu sa décision dans le dossier de l’IFSE des greffiers et directeurs principaux.

Après trois années de procédure et une instance en appel, nous venons malheureusement d’être déboutés de notre action de groupe devant le Conseil d’État (faute de voir reconnaître, dans la rupture de traitement des agents principaux, une discrimination administrative imputable à l’employeur).

Si l’action de l’UNSa SJ aura tout de même permis de mettre fin à un système inéquitable, elle n’a malheureusement pas permis d’obtenir la complète rétroactivité que nous réclamions.

Nous sommes les premiers déçus.

L’entrée en vigueur de la loi sur la transformation de la Fonction Publique en 2018 avait été dénoncée unanimement par toutes les organisations syndicales qui avaient appelé à une grève massive de mobilisation, notamment en raison de l’introduction du RIFSEEP qui conduit à de fortes inégalités de traitement non justifiées.

Ce système s’était traduit, au sein de la Direction des Services Judiciaires, par une ineptie visant à rémunérer davantage les jeunes promus plutôt que les anciens, au nom d’un principe visant à valoriser l’expérience …

Comme vous le savez, l’UNSa SJ s’était mobilisée dès 2019 pour dénoncer ce système injuste et demander son retrait. Dès 2021, l’UNSa SJ était la seule organisation syndicale à avoir fait le choix d’agir en justice, devant le Conseil d’État, afin d’engager une action de groupe, démarche novatrice poursuivant un double objectif : demander l’annulation de cette iniquité et surtout demander une indemnisation rétroactive complète pour chacun des agents lésés par ce dispositif.

Cette action, retenue par le Conseil d’État, a suffisamment inquiété notre DSJ pour qu’elle accepte spontanément en 2022 (alors qu’elle avait toujours refusé jusque-là) une régularisation afin que les agents promus au grade principal avant 2021 puissent enfin percevoir le même indemnitaire que ceux promus après cette date. En revanche, elle a toujours refusé d’accorder la rétroactivité de cette régularisation, raison pour laquelle l’UNSa SJ a refusé de se désister de son action de groupe.

Seule, une rétroactivité depuis le 01/01/23 était acceptée par la DSJ, avec un versement en deux temps (25 % versés en 2023 et les 75 % restants en 2024). C’est à ce titre que les agents principaux ont pu obtenir les premiers 25 % perçus au titre de l’année 2023.

Bien sûr, bien que nous ayons réussi à faire bouger les lignes, ce positionnement ne nous a pas pleinement satisfaits. Nous l’avons dénoncé mais en l’absence de contrainte juridique (que la DSJ ne manque pas de nous rappeler), nous ne pouvions faire plus, si ce n’est attendre la décision de justice administrative qui pourrait contraindre notre administration à revoir sa copie.

Lorsque début 2024, la DSJ a pris une note indiquant que le versement des 75 % restants se ferait uniquement à compter du 01/01/24, et non du 01/01/23, l’UNSa SJ a saisi ouvertement la DSJ dans une déclaration liminaire et lors de la CAP des greffiers. Nous avons souligné le manque de respect de ses engagements par notre direction mais juridiquement, nous étions toujours tenus par la légalité du RIFSEEP.

Ce positionnement inadmissible et regrettable a pour effet de priver les agents d’une régularisation complète avant 2024, alors même que l’administration reconnaît pourtant à demi-mot l’injustice de la situation.

C’est justement la raison pour laquelle l’UNSa SJ a fait le choix de maintenir son action en justice, malgré son coût, afin que chaque agent, retraité ou non, puisse bénéficier d’une éventuelle indemnisation rétroactive complète en cas de réussite de notre action novatrice. Cette procédure, qui constituait une première soumise au Conseil d’État, devait être tentée !

Malheureusement, nous venons d’être déboutés de notre action de groupe devant le Conseil d’État par décision du 20 juin 2024.

Le combat et les actions de l’UNSa SJ ont permis de mettre fin à un système inéquitable mais ils n’ont pas permis d’obtenir la complète rétroactivité attendue pour tous. Nous le regrettons.

Cependant, fidèle à ses principes, l’UNSa SJ continuera de se battre ! Elle ne se contente pas de revendiquer ni de manifester ses désaccords mais elle agit et va au bout de ses actions dans l’intérêt des agents qu’elle défend. Nos collègues, directeurs, greffiers, secrétaires administratifs, adjoints, attachés le méritent amplement. Il est plus que jamais nécessaire de montrer à notre administration que nous sommes déterminés et ne lâchons rien !

Nous tenons à remercier vivement tous les agents qui ont accepté de se battre à nos côtés : à plusieurs, on est plus forts !

En saisissant d’abord votre tribunal administratif avec le modèle de saisine que nous avions mis à votre disposition, puis en saisissant ensuite votre SAR avec le modèle de courrier que nous avions rédigé pour demander l’application de la première jurisprudence du Conseil d’État, vous avez largement contribué à faire fléchir la DSJ qui craignait ainsi une mobilisation d’ampleur, outre l’impact pécuniaire d’une éventuelle condamnation à grande échelle.

Votre implication, malgré la charge de travail soutenue du quotidien et la crainte parfois de mal faire, a été un réel soutien dans ce dossier qui voit son épilogue.


Le Bureau National de l’UNSa SJ

Paris, le 18 juillet 2024

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CONTRACTUELS : l’attaché de justice, avenir du juriste assistant ?

La note relative relative à la mise en œuvre de l’option offerte aux juristes assistants pour devenir attachés de justice est parue.

 

Délais de rigueur pour se décider ou pas : entre le 1er août 2024 et jusqu’au 31 octobre 2024 à minuit.

Le juriste assistant qui aura refusé ou ne se sera pas manifesté pour devenir attaché de justice verra mettre fin à son contrat au plus tard au 1er novembre 2024.

Demander la note correspondante à votre représentant local ou retrouvez la sur intranet.( Note, Annexe1 et Annexe 2)

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En cas de fortes chaleurs quels sont mes droits ?

En cas de fortes chaleurs quels sont mes droits ?

Quelle organisation du travail possible pour protéger la santé des agents ?

Désormais plusieurs ressorts de cour d’appel prévoient des organisations spécifiques de travail qui sont activées en cas de fortes chaleurs, et notamment en cas de Vigilance rouge canicule émise par Météo France.

 

Cumulativement, et en fonction de la situation, configuration des locaux, températures, et souhaits des agents de la juridiction ou du service concerné sont mises en place les actions suivantes :

  • Mise à disposition d’eau (fontaines), brumisateurs, ventilateurs, …
  • Aménagement d’horaires pour les agents concernés, avec la possibilité de travailler dès 07h30 (voire plus tôt par dérogation exceptionnelle), et pour les agents d’accueil un roulement pour maintenir les horaires d’ouverture du public ;
  • 1 heure de travail en moins par jour (non décomptée des congés ou heures supplémentaires/astreintes), non reportable d’un jour sur l’autre, adaptable en 30 minutes par demi-journée à la convenance des agents.
  • Augmentation des jours en télétravail, ou aménagement de la journée en fonction des fortes chaleurs (par exemple : travail en présentiel le matin et télétravail l’après-midi quand le service le permet).
  • Mise à disposition d’espaces partagés climatisés afin de mutualiser les bureaux et zones de travail où les variations thermiques sont moindres.
  • Tout autre aménagement utile ou demandé par les agents.

Que disent les textes sur les températures et conditions climatiques ?

Les articles L. 4121-1 et suivants et R. 4121-1 et suivants du Code du travail, disposent que les employeurs ont la responsabilité de prendre les mesures nécessaires visant à assurer la sécurité et protéger la santé des travailleurs de leurs établissements, en tenant compte notamment des conditions climatiques.

Ils précisent que tout employeur doit prendre en considération les « ambiances thermiques » dont le risque de « fortes chaleurs », dans le cadre de sa démarche d’évaluation des risques, de l’élaboration du document unique d’évaluation des risques (DUER), et de la mise en œuvre d’un plan d’actions prévoyant des mesures correctives.

Les recommandations de l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS) font écho au Code du travail. L’organisme précise que « On considère qu’au-delà de 30 °C pour une activité sédentaire et 28 °C pour une activité légère, la chaleur peut constituer un risque pour les salariés […] le travail par fortes chaleurs et notamment au-dessus de 33°C présente des dangers [….] . La canicule ou des conditions inhabituelles de chaleur sont à l’origine de troubles pour la santé voire d’accidents du travail dont certains peuvent être mortels. Les risques liés au travail par fortes chaleurs en été doivent être repérés et le travail adapté. »

La Caisse Nationale d’Assurance Maladie des Travailleurs Salariés (CNAMTS), dans sa recommandation R 226, rappelle qu’il appartient « aux chefs d’entreprises de faire évacuer le personnel des bureaux quand les conditions d’hygiène et de sécurité deviennent mauvaises. » Ces conditions sont les suivantes : Température résultante : Eté : 34 °C ; Hiver : 14 °C.

L’instruction interministérielle du 27 mai 2024 et son plan ORSEC relatif à la gestion sanitaire des vagues de chaleur précisent que :

  • la charge de travail, des horaires et plus généralement de l’organisation du travail doivent être ajustées pour garantir la santé et la sécurité des travailleurs pendant toute la durée de la période de vigilance rouge

  • en cas de vigilance rouge, il appartient à l’employeur d’aménager les horaires de travail, de surveiller la température des locaux, de mettre à disposition des moyens de protection et/ou rafraîchissement (ventilateurs, brumisateurs, humidificateurs), privilégier le télétravail et organiser des pauses supplémentaires ou plus longues aux heures les plus chaudes etc.

  • la liste des personnes bénéficiant du télétravail doit être réexaminée, en prêtant une attention particulière aux personnes fragiles : femmes enceintes, personnes souffrant de pathologies chroniques ou en situation de handicap, etc.

Dans la fonction publique

Les articles L 4111-1 à L 4541-1 (y compris partie réglementaire) du Code du Travail s’appliquent aux agents publics en application de l’article 3 du décret 82-453 du 28 mai 1982 relatif à l’hygiène et à la sécurité du travail ainsi qu’à la prévention médicale dans la fonction publique

En résumé :

Pas de température maximale ou minimale indiquée dans un texte de loi ou une circulaire, mais :

L’institut national de recherche et de sécurité (INRS) estime que le travail de bureau par fortes chaleurs notamment au-dessus de 30° C présente un risque, et que l’activité au-delà de 33° C est dangereuse.

La Caisse nationale d’assurance maladie des travailleurs salariés (CNAMTS) rappelle qu’il faut faire évacuer les bureaux dans les conditions suivantes : Eté : 34° / Hiver : 14°

Désormais sur plusieurs ressorts de cour d’appel des organisations spécifiques de travail ont été prévues et sont activées en cas de fortes chaleurs. N’hésitez pas à vous rapprocher de votre représentant UNSa si vous souhaitez des informations ou son intervention afin que cela soit mis en place dans votre juridiction.

Quelles actions à mener en cas de fortes chaleurs ?

Signaler à sa hiérarchie les conditions de travail : envoyer un mail indiquant la température dans le bureau aux différentes heures de la journée (matin – après-midi).

Faire mention de ses conditions de travail dans le Registre Santé et Sécurité au Travail (indication du service, et de la température dans le bureau le matin et l’après-midi). Plus d’informations ici

Pour les personnes fragiles : prendre RDV avec le médecin du travail afin d’évoquer ce problème.

Se rapprocher de son représentant UNSA Services Judiciaires (cliquez ici ) pour qu’il saisisse le DG et les chefs de juridiction (surtout le Président de la juridiction en sa qualité de Chef de l’établissement) afin de demander la mise en place d’un dispositif d’aménagement des conditions de travail :

Alerter les représentants du personnel à la Formation spécialisée du Comité social d’administration en indiquant avec précision :

  • les températures aux différentes heures de la journée
  • les bureaux concernés
  • en indiquant demander la mise en place d’un dispositif d’aménagement des conditions de travail auprès des chefs de juridiction et des chefs de cour

 

 

Information sur le droit de retrait

 

Rappel : Même si l’agent estime être dans une situation de danger grave et imminent du fait des fortes chaleurs, il doit :

  • Avertir obligatoirement et préalablement sa hiérarchie qu’il encourt un danger grave et imminent du fait des fortes chaleurs dans son bureau ; Il peut aussi s’adresser aux représentants du personnel à la Formation spécialisée du Comité social d’administration.

  • Se tenir à la disposition de sa hiérarchie qui doit organiser son espace de travail ou mettre à sa disposition un endroit lui permettant de travailler dans des conditions normales et sans danger pour sa santé.

Principe du droit de retrait :

Les agents publics disposent d’un droit de retrait.

Ce droit les autorise à s’extraire du poste de travail dangereux s’ils ont un motif raisonnable de penser qu’un danger grave et imminent menace directement leur vie ou leur santé.

Le danger doit être grave, c’est-à-dire risquer de causer un accident ou une maladie entraînant la mort ou une incapacité permanente ou prolongée.

Le danger doit être imminent, c’est-à-dire pouvant se réaliser brusquement et dans un délai rapproché (exemple : un faux plafond prêt à s’effondrer dans les locaux).

Le danger peut concerner une seule personne ou plusieurs.

Le droit de retrait est un droit, et non une obligation.

Procédure

Quand il utilise son droit de retrait, l’agent doit immédiatement alerter son administration. Il peut aussi s’adresser aux représentants du personnel Formation spécialisée du Comité social d’administration.

Aucune sanction ou retenue sur rémunération ne peut lui être imposée s’il a utilisé son droit de retrait de manière légitime.

L’agent a le droit d’arrêter de travailler sans l’accord de son employeur et, si nécessaire, de quitter son poste de travail pour se mettre en sécurité. Il n’est pas tenu de reprendre son activité tant que le danger persiste.

 

Toujours à vos côtés, l’UNSA Services judiciaires défend vos droits et fait entendre votre voix.

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Communiqué UNSa SJ – Revalorisations des métiers de greffe : présentation des 4 textes validés en CSA le 05 juillet 2024

COMMUNIQUE A L’ISSUE DES CSA MINISTERIEL ET DES SERVICES JUDICIAIRES DU 05 JUILLET 2024


Le 05 juillet 2024, quatre textes relatifs au Protocole sur la revalorisation des métiers de greffe ont été validés en CSA :

  • décret portant création statut particulier du corps des cadres greffiers des services judiciaires ;

  • décret fixant la future grille indiciaire des cadres greffiers des services judiciaires ;

  • arrêté relatif à la formation des lauréats du plan de requalification de C en greffier ;

  • arrêté relatif à l’accès au grade de greffier principal du corps des greffiers des services judiciaires.

Pour que ces textes validés soient définitifs, ils doivent en suivant être soumis au Conseil d’Etat puis être publiés au Journal Officiel.

Concernant le vote de ces textes par les organisations syndicales lors de ces deux CSA :

  • l’UNSa SJ et les deux autres syndicats signataires du Protocole ont voté POUR ;

  • la CGT a voté CONTRE. Elle a également déposé un amendement demandant la suppression de la création du corps de catégorie A de cadres-greffiers. Celui-ci a été rejeté.

Attention aux fausses rumeurs qui circulent, l’UNSa SJ a participé à tous les comités de suivi et à toutes les instances (CSA), et voici ce qui est acté avec ces votes en CSA le 05 juillet :

Durant la phase transitoire, entre 2024, 2025 et 2026 :

  • 3.200 greffiers accédant à la catégorie A en intégrant le nouveau corps de débouché des cadres-greffiers, sur place sans mobilité, sans aucun transfert de mission de qui que ce soit, accessible par simple candidature (pas de concours) pour 75 % du corps, avec une formation réduite (1 mois obligatoire, et jusqu’à 6 mois selon le profil si besoin). La grille de rémunération applicable est bien celle des attachés, comme l’IFSE qui sera appliquée.

  • 700 adjoints administratifs bénéficiant à la demande de l’UNSa SJ d’un plan de requalification en greffier, sur place sans mobilité, avec une formation réduite, accessible par simple candidature (pas de concours) pour 70 % des lauréats ;

  • 1.950 greffiers bénéficiant d’une accélération de carrière avec la reconstitution de grade de greffier principal, via un examen simplifié.

Les mesures de gestion interne négociées lors des comités de suivi et n’ayant pas vocation à figurer dans les décrets seront actées à l’automne dans les circulaires et arrêtés restant à venir, après validation définitive du décret par le Conseil d’Etat. Il en ainsi pour les modalités de candidature, les épreuves de l’examen professionnel, l’affectation, la formation, etc.

Il reste encore du chemin :

L’UNSa SJ continue le combat en veillant particulièrement à ce que le décret portant création du corps des cadres greffiers, et les notes et arrêtés qui sont encore attendus, ne s’opposent pas à l’élargissement du corps, afin que tous les greffiers puissent un jour accéder à la catégorie A. Nous continuerons d’agir pour que la Fonction Publique revoit sa position dans ce sens.

L’UNSa SJ continue d’être ambitieuse pour les DSGJ en portant ses propositions pour la revalorisation de la filière administrative. L’UNSa SJ le dit et le répète : il y a urgence à revaloriser les métiers et les salaires des directeurs qui sont en première ligne dans le bateau Justice.

L’UNSa SJ a également relancé le Secrétariat général concernant l’harmonisation et l’augmentation de l’indemnitaire des corps communs (adjoints et secrétaires administratifs). Sans eux la justice ne fonctionnera pas !

L’UNSa SJ continue de travailler avec l’administration pour mener à son terme la nécessaire revalorisation de la filière technique avant fin 2024.

L’UNSa SJ continue d’exiger une amélioration sans délai des conditions de travail dans les juridictions comme dans les SAR et SAIJ.

Parce que les intérêts des agents et ceux de l’administration convergent sur tous ces axes.

Parce que donner une place d’importance à chacun des métiers au sein de l’équipe juridictionnelle comme de la gouvernance des juridictions, c’est donner de la force au service public de la justice.

Nous ne lâcherons rien !


Le Bureau national de l’UNSa Services Judiciaires

Paris, le 15 juillet 2024

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Organisation du XIIIe congrès de l’UNSA SJ à Besançon en octobre 2025

FLASH INFO !

Le bureau national et la commission exécutive de l’UNSA SJ des 19 et 20 mars 2024, ont retenu la candidature du bureau de secteur de Besançon pour organiser le XIIIe congrès national de nos instances.

Nous avons donc le plaisir de vous annoncer la tenue de cette manifestation au Kursaal de Besançon durant la semaine du 13 au 16 octobre 2025.

« SAVE THE DATE », vous pouvez d’ores et déjà retenir ces dates et nous serons ravis de vous accueillir chaleureusement en terre franc-comtoise.

Nous nous tenons à votre disposition pour plus de renseignements et nous ne manquerons pas de communiquer régulièrement sur cet évènement.

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Déclaration liminaire UNSa Justice et USM au CSA ministériel du 05 juillet 2024

Madame la Secrétaire générale,

Il y a pratiquement un an, jour pour jour, le 3 juillet 2023, la direction des Services Judiciaires vivait un des mouvements les plus importants de son histoire avec pas moins de 30 % de grévistes au global, dont un greffier sur deux.

Ce mouvement faisait suite à des mois de tergiversations, de fausses informations et tentatives de mise en place d’une grille de salaire totalement rejetée par notre Organisation Syndicale ainsi que par l’ensemble de la profession !

L’UNSa SJ qui alertait depuis des mois la Direction des Services Judiciaires (DSJ) sur le besoin de reconnaissance des personnels et notamment les greffiers, n’était pas entendue et a décidé d’accompagner jusqu’au bout ce mouvement sans précédent et d’être aux côtés des collègues.

Certes, la situation du pays était difficile à l’époque, rappelons-nous le contexte des émeutes, mais le propre d’une grève, est de provoquer des difficultés pour alerter sur une situation…

D’ailleurs, l’administration aurait pu ouvrir des discussions avec les syndicats qui avaient déposé le préavis de grève !

Mais elle a préféré jouer la carte de l’ignorance voire de l’irresponsabilité en tentant de décrédibiliser l’action des personnels !

Si certains ont préféré abandonner nos collègues en appelant à lever le camp pour des raisons de pure compromission auprès du ministre, l’UNSa SJ a fait le choix de rester engagée et mobilisée dans l’action !

Malgré tout, la forte mobilisation des collègues – nous les en remercions ici – a conditionné la réussite de cette journée du 3 juillet 2023 et a provoqué la signature d’un protocole d’entrée en négociation le 13 juillet suivant, entre toutes les organisations syndicales représentatives et la DSJ.

Entre le 6 septembre et le 26 octobre 2023, un protocole de négociation a été discuté et trois organisations syndicales représentatives sur quatre l’ont signé !…

Ce rappel était nécessaire avant tous débats à venir à ce CSAM.

En effet, les textes qui nous sont présentés à la validation, sont le fruit des longues et intensives négociations menées depuis cette signature de protocole avec la DSJ.

Les projets de décrets présentés aujourd’hui portent sur la création d’un corps de débouché en catégorie « A type » pour les greffiers, à hauteur de 3 200 personnels sur trois ans pour commencer.

C’est enfin la création d’une filière juridictionnelle au sein de la DSJ pour les personnels de greffe aux côtés des magistrats.

Ces textes sont à mettre en parallèle avec ceux, déjà validés le 7 juin dernier concernant le plan de requalification de 700 adjoints administratifs faisant fonction en greffier.

Ces revendications de filière juridictionnelle et de catégorie « A » pour les greffiers sont portées depuis de nombreuses années par l’UNSa SJ ; et pour être précis depuis 2009 ! Après des mois de négociations, l’UNSa Justice tient à saluer l’ensemble des acteurs qui ont participé aux discussions depuis le 26 octobre dernier et qui ont permis d’arriver à la proposition des textes présentés ce jour.

C’est une vraie avancée pour les métiers et pour la reconnaissance des personnels de greffe. Maintenant, l’UNSa SJ restera vigilante et déterminée afin que ces textes soient publiés en l’état et cela quel que soit le contexte politique de demain.

Par ailleurs, la gouvernance des juridictions est un sujet éminemment important pour nous. Par conséquent, si la filière juridictionnelle avance dans le bon sens, il ne faut pas oublier qu’il reste encore à discuter de la filière administrative.

Plus largement Madame la Secrétaire générale, l’UNSa Justice souhaite que nous puissions finaliser les travaux s’agissant des personnels techniques avec la création d’une filière et d’un corps de débouché pour les adjoints techniques corps communs actuels, tout en intégrant avec reconnaissance et valorisation les personnels techniques de la DAP dans cette nouvelle filière technique ministérielle.

L’UNSa Justice exige que soit aussi et enfin engagés les travaux concernant les personnels administratifs. Voilà près de huit mois que le garde des Sceaux a répondu favorablement à notre demande et force est de constater que rien n’a été entrepris. Ce dossier est une priorité que nous n’entendons pas oublier ! Certes, le dialogue social ministériel aura été dense au cours de ce semestre, mais nos collègues adjoint(e)s administratif(ve)s, secrétaires
administratif(ve)s et attaché(e)s méritent eux aussi d’obtenir la reconnaissance qui leur est due. Sachez que toute patience à ses limites et qu’à ce titre, nous n’attendrons pas huit mois de plus.


Pour les représentants UNSa Justice et USM,
Le Secrétaire général,
Jean-François FORGET

 


PDF de la Déclaration liminaire du CSA M du 5 juillet 2024

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Déclaration liminaire au CSA SJ du 05 juillet 2024

DÉCLARATION LIMINAIRE

COMITÉ SOCIAL D’ADMINISTRATION DES SERVICES JUDICIAIRES

du 05 juillet 2024


Monsieur le Directeur,

Il y a un an presque jour pour jour, l’UNSa Services Judiciaires appelait à une journée de mobilisation sans précédent dans les juridictions. Elle allait déclencher une entrée en négociations puis la signature du Protocole de revalorisation des métiers de greffe. Aujourd’hui, ce CSA-SJ donne son avis sur deux nouveaux arrêtés qui déclinent ce protocole, et l’UNSa SJ s’en félicite.

Grâce aux actions répétées de l’UNSa SJ, la revalorisation de tous les métiers de greffe est engagée. En ces temps d’incertitudes sur ce que seront les nouvelles orientations gouvernementales, il nous appartient au sein du Ministère de la justice, de garder le cap et ne pas nous arrêter au milieu du chemin. Toutes les professions de greffe attendent la concrétisation d’une juste revalorisation. L’UNSa SJ agit et continuera d’agir pour que l’administration :

poursuive la mise en œuvre du Protocole ;

concrétise la réforme de la filière technique ;

revalorise la filière administrative à la hauteur des attentes légitimes des professions ;

propose enfin une vraie augmentation du pouvoir d’achat aux adjoints des services judiciaires.

À l’occasion de l’anniversaire des 60 ans de la Direction des Services Judiciaires, nous pouvons nous féliciter qu’elle ait enfin mis en place des outils d’accompagnement aux services des juridictions : référentiels d’accompagnement et guides RH (accueil des personnels placés, guide des agents en situation de maladie, référentiel atteinte physique grave et suicide, …), brigades outre-mer, soutien des personnels par des psychologues cliniciennes dédiées aux services judiciaires, etc. De même, nous accueillons favorablement le fait que la DSJ construise avec les organisations syndicales un Programme Annuel de Prévention des Risques Professionnels et d’Amélioration des Conditions de Travail (PAPRIPACT), qui s’attache à renforcer le réseau des assistants et conseillers de prévention, à prévenir les audiences tardives et à améliorer les conditions de travail en luttant contre les troubles musculo-squelettiques (TMS).

Mais les outils ne sont rien sans les moyens qui vont avec. Et la DSJ doit encore fournir aux juridictions l’ensemble des moyens humains et financiers dédiés. Il y a urgence.

La souffrance au travail est importante et nous alarme. L’UNSa SJ le répète encore ce 05 juillet : les épuisements physiques et psychiques liés à la charge de travail ou au management difficile sont quotidiens et ne sont plus acceptables ! Il est urgent d’enrayer cette machine à RPS (Risques psychosociaux). Il est urgent de décharger les personnels de greffe du poids trop lourd d’une charge de travail ingérable, d’une pression constante de certains chefs de juridiction/cour, d’un sous-effectif trop important et de conditions de travail trop dégradées.

Les intérêts des agents et ceux de l’administration convergent : revaloriser à hauteur de leurs attentes l’ensemble des professions de greffe pour renforcer l’attractivité des métiers, améliorer le quotidien de tous pour améliorer la qualité du travail, fiabiliser le matériel pour rendre le processus juridictionnel plus efficient, et donner les outils et les moyens aux juridictions de réaliser les objectifs fixés. Ce sont ces quatre axes qui doivent guider les actions présentes et à venir de la DSJ. L’UNSa SJ sera là pour y veiller.


Les représentants UNSa Services Judiciaires au CSA SJ


Déclaration liminaire UNSa SJ au CSA SJ du 5 juillet 2024