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Déclaration liminaire au CSA de Rennes le 13 novembre 2023

 

DECLARATION LIMINAIRE

COMITE SOCIAL D’ADMINISTRATION DES SERVICES DECONCENTRES DES SERVICES JUDICIAIRES  DE LA COUR D’APPEL DE RENNES

13 novembre 2023

 

Monsieur le Premier Président,
Monsieur le Procureur Général,

Voici la dernière réunion du comité social d’administration régional de l’année 2023. C’est donc l’heure du
bilan annuel, nous ne pouvons, malheureusement, que regretter que nous terminions l’année comme nous
l’avons commencé : dans la morosité et dans la difficulté.
Années après années, mois après mois, les personnels de greffe de la Cour d’Appel de Rennes, tous corps
confondus, continuent de subir les dysfonctionnements et les difficultés quotidiennes imposés par leur
administration :
– Sous-effectifs chroniques, vacances de postes et absentéisme ne faiblissent pas et maltraitent
sévèrement les organisations de travail et donc les agents,
– Les audiences tardives, la répétition des astreintes de week end et les contraintes horaires ne
s’allègent pas, bien au contraire, et usent la santé des personnels,
– Les outils informatiques ne sont toujours pas à la hauteur de nos missions et compliquent tous
les jours la tâche des agents qui ne demandent qu’à pouvoir faire leur travail correctement,
– Réformes en tous genres (statutaires, de fond, de procédure…) ne cessent de se succéder
obligeant chacun à intégrer de nouveaux process dans un contexte de turn-over important et
d’une main-d’œuvre non pérenne qu’il faut former et reformer, ce qui, il faut l’admettre, épuise
et met sérieusement à mal l’efficience et la cohésion des équipes internes.
– Etc…
Cette liste des difficultés professionnelles et des besoins des agents du greffe que nous dénonçons très
régulièrement pourrait messieurs les chefs de Cour, être tellement plus longue que nous pourrions continuer
ainsi à remplir cette déclaration liminaire sans manquer d’inspiration, malheureusement.
S’il faut reconnaître que la plupart de ces maux ne sont pas du ressort des chefs de Cour, il est cependant
nécessaire que ces difficultés quotidiennes et désormais structurelles, soient enfin prises en considération
dans le cadre de la politique régionale d’organisation et de gestion des services et des juridictions du ressort.
Si les exigences traditionnelles, à savoir purement quantitatives de l’activité juridictionnelle (les fameuses
statistiques), sont effectivement normales et légitimes, il n’est désormais plus possible de s’affranchir
d’exigences qualitatives.
L’année 2023 a été marquée par l’annonce brutale de la suppression du statut d’emploi des greffiers
fonctionnels et surtout par une mobilisation sans précédent au niveau national mais aussi au niveau régional
des personnels de greffe qui entendaient ainsi exprimer, entre autres, un ras-le-bol de leurs conditions de
travail difficiles, une absence d’écoute et un sentiment de mépris auquel ils font trop souvent face.
Ces longues semaines de contestation, et de réunions entre l’administrations et les organisations syndicales
ont pu aboutir à la signature d’un protocole d’accord majoritaire sur la revalorisation des métiers de greffe :
au total, 5 800 agents verront s’ouvrir de nouvelles perspectives de carrière : 3 200 de B en A ; 1 900 de B en
B principal ; et 700 faisant fonction de C en B. Par ailleurs, 3 500 greffiers verront leur carrière accélérée avec
la réduction de durée de certains échelons.
Ce sont des avancées pour l’UNSa SJ, et c’est le résultat d’un dialogue social au cours duquel nous avons fait
des propositions structurantes pour nos professions, mais la signature de cet accord ne signifie en rien que
cesseront demain les revendications portées par l’UNSA sj pour voir progresser encore les carrières de
l’ensemble de nos professions.
Vous avez invité l’ensemble des agents de notre ressort à renseigner le questionnaire « sphynx » aux fins de
recenser les avis et observations liés au plan régional de santé et de qualité de vie au travail. Dont acte, l’UNSA
sj invite l’ensemble des collègues du ressort à s’emparer de cet outil à et à faire remonter toutes données
qu’ils jugeront utiles d’être mises en avant. Il est en effet plus que temps de lancer un travail de réflexion sur
nos fonctionnements internes afin d’une part, que les agents du greffe ne se sentent plus exclus du
fonctionnement des services, alors qu’ils y contribuent grandement, et afin d’autre part que le pragmatisme,
pour ne pas dire la bienveillance, remplacent enfin et officiellement, l’autoritarisme ambiant dans certaines
juridictions ou, à l’inverse, le laisser-aller quotidien dans d’autres, lesquels génèrent trop de souffrances
inutiles dans un environnement de travail déjà bien compliqué.
En effet, nous devons dénoncer quelques situations individuelles à Rennes, Dinan, Nantes, Brest, SaintNazaire, que nous pourrions pudiquement qualifier de « maladresses » de managers locaux, tensions
entretenus inutilement envers certains collègues stigmatisés, répétitions d’entretien de « recadrage », refus
de titularisation incompréhensible d’un collègue après un 1er rapport favorable à sa titularisation, délai tardif
de remise de document administratif, modification de fonctions pourtant exercées dans le cadre d’un poste
fonctionnel…etc …Ces attitudes mettent directement certains collègues dans des souffrances insoutenables.
Nous vous avons déjà saisis de certaines de ces situations, d’autres saisines pourraient suivre.
De même, le besoin d’adaptation de l’activité juridictionnelle ou de service aux ressources réelles que l’UNSa
SJ revendique à chacune de nos instances, est plus que jamais une urgente nécessité car la surcharge de travail
n’a jamais généré autant de tensions, d’absentéisme et de dysfonctionnements que ces derniers mois.
Messieurs les chefs de cour, les agents du greffe de notre ressort s’investissent dans leurs missions. Ils portent
à bout de bras le service public de la Justice, ils accueillent chaque jour le public mécontent et parfois difficile
qui se plaint (à tort ou à raison) d’un service public mal rendu, ils s’épuisent à la tâche, ils s’adaptent
constamment aux changements de pratiques mais pour combien de temps encore ?


Les représentants UNSa Sj de la cour d’appel de RENNES


PDF de la DL 13 novembre 23 UNSA SJ RENNES

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Saisine du DSJ : « Lettre ouverte du service correctionnel du TJ PARIS : fonctionnaires en détresse »

Monsieur le Directeur des Services Judiciaires,

Madame la Sous-Directrice des Greffes,

Monsieur le Premier Président,

Madame la Procureure Générale,

Monsieur le Directeur Délégué à l’Administration Régionale,

 

L’UNSa SJ IDF a été saisie, au même titre que l’ensemble des organisations syndicales représentatives du ressort de Paris, du souhait des personnels du greffe correctionnel du Tribunal Judiciaire de Paris de vous faire parvenir la lettre ouverte ICI, et qui a été envoyée à l’ensemble des chefs de juridiction concernés.

Cette lettre ouverte « de fonctionnaires en détresse » détaille à quel point les conditions de travail de nos collègues ont atteint un point de non-retour, et l’UNSa SJ ne peut que s’associer à cette alerte , ayant nous même fait une mention sur le registre d’hygiène et sécurité cet été pour dénoncer leurs conditions de travail.

Les effets d’annonce de renfort ne se voient pas dans le quotidien de nos collègues, et aujourd’hui plus que des mots ou des promesses d’engagement, ce sont des actes forts avec une arrivée d’effectifs de fonctionnaires greffiers dès maintenant qui soit à la hauteur de la juridiction du Tribunal Judiciaire de Paris et de la représentation de la France en tant que pays d’accueil des Jeux Olympiques 2024.

Il serait dommage que notre ministère se retrouve en Une des informations internationales pour ne pas avoir su mettre des effectifs décents afin de traiter la délinquance de la ville lumière.

Vous souhaitant bonne lecture !

 

Bien cordialement,

Sébastien LUCAS

Secrétaire Régional UNSa Services Judiciaires

Secteur Paris – IDF

Lettre ouverte – service correctionnel – TJ PARIS – nov 2023

 

 

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Déclaration liminaire au CSA de la cour d’appel d’Agen du 10 octobre 2023

DECLARATION LIMINAIRE COMITE SOCIAL DE L’ADMINISTRATION

RESSORT D’AGEN

 

Monsieur Le Premier Président,

Monsieur le Procureur Général,

 

Aujourd’hui, le CSA D’AGEN se réunit. En tant qu’organisation syndicale, la première chez les agents du greffe, nous ne pouvons que faire un constat amer au vu de l’actualité nationale.

Depuis plusieurs mois, les agents du greffe, et plus particulièrement le corps des greffiers revendiquent, manifestent, crient, hurlent leur colère, leur désarroi … ce mouvement inédit, historique a pris dans sa forme plusieurs visages sur tout le territoire national : lettre ouvertes, pétitions, rassemblement, grêve… dans une profession qui souvent se caractérise par sa discrétion et son sens des responsabilités professionnelles exacerbé : nous avons choisi ce métier parce qu’il avait un sens mais aujourd’hui, nous crions notre désarroi. Notre métier est dévalorisé, notre statut bafoué. Nous demandons une réelle revalorisation de nos statuts, de notre salaire et une vrai reconnaissance par la ministère ce que nous sommes naturellement : l’assistant du magistrat, le garant de la procédure.

La Nouvelle-Aquitaine, et plus particulièrement le ressort d’Agen, a participé au mouvement, notamment par la tenue d’Assemblée Générales Extraordinaires.

Ce mouvement, qui part des agents, a permis d’obtenir une entrée en négociation des organisations syndicales auprès de notre ministère.

Aujourd’hui, nous profitons de ce CSA pour, encore une fois, faire remonter le mal être du greffe qui ne peut plus continuer à travailler dans ces conditions.

Vous l’aurez compris, M. le Premier Président, M. le Procureur Général , les agents du greffe, le corps des greffier plus particulièrement attend une vrai revalorisation de nos statuts et de nos conditions de travail.

 

L’UNSA restera quand elle toujours au côté des agents pour les soutenir dans leur lutte et porter leur voix auprès du ministère.

 

PDF de la DL CS AGEN

 


LE BUREAU DE SECTEUR DU RESSORT D’AGEN