Partenaires de votre carrière

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UNSa SJ secteur Bourges : comment nous contacter ?

Vos représentants UNSa SJ, et notamment votre conseiller syndical, font régulièrement le tour des juridictions du ressort. Merci pour votre accueil ! Même même si nous ne sommes pas toujours devant votre porte de bureau (!), nous sommes toujours présents. Je vous propose de faire le tour des quelques questions que vous pouvez vous poser quant à savoir comment nous contacter ou nous rencontrer : Voir plus

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Forfait mobilité durable 2023 : ne tardez pas !

Bon à savoir


  • Le forfait mobilités durables (FMD) est une aide financière accordée aux agents de la fonction publique de l’État qui utilisent des modes de transport alternatifs à la voiture individuelle pour leurs déplacements domicile-travail. Il s’agit d’une mesure incitative pour favoriser la transition écologique et réduire les émissions de gaz à effet de serre.Le montantLe montant de la FMD pour les agents publics dépend du nombre de jours d’utilisation du mode de transport durable (vélo, covoiturage, engin de déplacement personnel motorisé, service d’auto-partage) au cours de l’année civile. Il est versé en année N+1, sous forme d’une allocation forfaitaire. Voici le barème applicable aux déplacements réalisés à compter du 1er janvier 2023 :
    • 100 € pour 30 à 59 jours ;
    • 200 € pour 60 à 99 jours ;
    • 300 € pour au moins 100 jours.

    Ce montant est cumulable avec le remboursement partiel de l’abonnement aux transports en commun, dans la limite de 400 € par an. Il est exonéré de cotisations et contributions sociales.

     

    Les modalités pratiques 

    Pour bénéficier du FMD au titre des déplacements réalisés au cours de l’année civile 2023 :

    Vous pouvez solliciter ce forfait mobilité durable via HARMONIE dans « Mon espace » : ma demande RH

    Formaliser votre demande jusqu’au 31 décembre 2023, le forfait étant versé au cours du 1er trimestre 2024.

    ICI notre guide


Pour toute difficulté n’hésitez pas à nous saisir par mail.

Charly LECHEVALLIER

Secrétaire régional du grand-ouest

Ressorts des cours d’appel d’Angers, Caen et Rennes

Tribunal judiciaire de Cherbourg en Cotentin

CS 60740

50107 CHERBOURG EN COTENTIN Cedex

Mail : synd.unsa.sj.grand.ouest@gmail.com

 

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CA de Besançon, les badgeuses arrivent … enfin !

Chères collègues, chers collègues,

La mise en place des badgeuses dans les juridictions de la CA de Besançon approche, aussi nous souhaitions revenir vers vous pour vous apporter quelques précisions.

Grâce à l’investissement, la ténacité et le travail des représentants UNSA SJ dans les réunions du CSA, le dossier concernant la mise en place des badgeuses et la révision des chartes des temps a considérablement évolué.

Ainsi chaque juridiction reste libre de choisir son cycle de travail, les plages fixes et mobiles, le nombre d’heures complémentaires (crédit-débit), cependant, conformément à la circulaire SJ 2001-10 B3 du 05/12/2001 sur l’ARTT, les chefs de juridiction peuvent présenter une charte des temps avec un cycle de travail autre que celui adopté par les fonctionnaires.

Nos différentes interventions et un dialogue social de qualité avec les chefs de cour ont permis de rappeler que le CSA opère uniquement un contrôle de légalité et qu’en conséquence :

  • Toute mention écrite dans la charte des temps relative à l’interdiction d’accomplir son cycle de travail sur 4 jours ou 4 jours et demi est proscrite
  • L’article sur les heures supplémentaires ne doit faire référence qu’au cycle hebdomadaire de travail et non à la plage journalière : extrait de la rédaction qui résulte de la décision du CSA :  « Le régime des heures supplémentaires et celui  des horaires variables ne sont pas exclusifs l’un de l’autre. Cependant, il convient de ne pas les confondre. Le recours aux heures  supplémentaires doit rester d’un usage exceptionnel. Les heures supplémentaires sont accomplies à la demande expresse du chef de service lorsqu’un agent prolonge son service, pour une audience, une audition ou pour des nécessités de service et sont prises en compte dès qu’il y a un dépassement des bornes horaires définies par le cycle de travail hebdomadaire »

Nous vous rappelons que seuls siègent au CSA et au CSA FS, les représentants UNSA SJ et qu’aucun autre syndicat ne peut revendiquer des avancées relatives à la mise en place de la badgeuse dans notre ressort (pour rappel, l’UNSA SJ et l’USM ont obtenu 8 sièges sur 8).

Nous restons mobilisés à vos côtés pour défendre vos droits et nous vous remercions pour votre confiance.

Vos représentants UNSA SJ.

 

Pour adhérer : cliquez ici

Vous avez besoin de notre aide et de nos conseils ? Nous avons besoin de vous pour exister !

(Avec la réduction d’impôt sur les cotisations syndicales et votre adhésion automatique à notre Comité d’Entreprise, vous pouvez gagner de l’argent en adhérant (nombreuses remises, y compris sur vos courses alimentaires) ! Contactez-moi !

 

 

 

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Déclaration liminaire au CSA de Rennes le 13 novembre 2023

 

DECLARATION LIMINAIRE

COMITE SOCIAL D’ADMINISTRATION DES SERVICES DECONCENTRES DES SERVICES JUDICIAIRES  DE LA COUR D’APPEL DE RENNES

13 novembre 2023

 

Monsieur le Premier Président,
Monsieur le Procureur Général,

Voici la dernière réunion du comité social d’administration régional de l’année 2023. C’est donc l’heure du
bilan annuel, nous ne pouvons, malheureusement, que regretter que nous terminions l’année comme nous
l’avons commencé : dans la morosité et dans la difficulté.
Années après années, mois après mois, les personnels de greffe de la Cour d’Appel de Rennes, tous corps
confondus, continuent de subir les dysfonctionnements et les difficultés quotidiennes imposés par leur
administration :
– Sous-effectifs chroniques, vacances de postes et absentéisme ne faiblissent pas et maltraitent
sévèrement les organisations de travail et donc les agents,
– Les audiences tardives, la répétition des astreintes de week end et les contraintes horaires ne
s’allègent pas, bien au contraire, et usent la santé des personnels,
– Les outils informatiques ne sont toujours pas à la hauteur de nos missions et compliquent tous
les jours la tâche des agents qui ne demandent qu’à pouvoir faire leur travail correctement,
– Réformes en tous genres (statutaires, de fond, de procédure…) ne cessent de se succéder
obligeant chacun à intégrer de nouveaux process dans un contexte de turn-over important et
d’une main-d’œuvre non pérenne qu’il faut former et reformer, ce qui, il faut l’admettre, épuise
et met sérieusement à mal l’efficience et la cohésion des équipes internes.
– Etc…
Cette liste des difficultés professionnelles et des besoins des agents du greffe que nous dénonçons très
régulièrement pourrait messieurs les chefs de Cour, être tellement plus longue que nous pourrions continuer
ainsi à remplir cette déclaration liminaire sans manquer d’inspiration, malheureusement.
S’il faut reconnaître que la plupart de ces maux ne sont pas du ressort des chefs de Cour, il est cependant
nécessaire que ces difficultés quotidiennes et désormais structurelles, soient enfin prises en considération
dans le cadre de la politique régionale d’organisation et de gestion des services et des juridictions du ressort.
Si les exigences traditionnelles, à savoir purement quantitatives de l’activité juridictionnelle (les fameuses
statistiques), sont effectivement normales et légitimes, il n’est désormais plus possible de s’affranchir
d’exigences qualitatives.
L’année 2023 a été marquée par l’annonce brutale de la suppression du statut d’emploi des greffiers
fonctionnels et surtout par une mobilisation sans précédent au niveau national mais aussi au niveau régional
des personnels de greffe qui entendaient ainsi exprimer, entre autres, un ras-le-bol de leurs conditions de
travail difficiles, une absence d’écoute et un sentiment de mépris auquel ils font trop souvent face.
Ces longues semaines de contestation, et de réunions entre l’administrations et les organisations syndicales
ont pu aboutir à la signature d’un protocole d’accord majoritaire sur la revalorisation des métiers de greffe :
au total, 5 800 agents verront s’ouvrir de nouvelles perspectives de carrière : 3 200 de B en A ; 1 900 de B en
B principal ; et 700 faisant fonction de C en B. Par ailleurs, 3 500 greffiers verront leur carrière accélérée avec
la réduction de durée de certains échelons.
Ce sont des avancées pour l’UNSa SJ, et c’est le résultat d’un dialogue social au cours duquel nous avons fait
des propositions structurantes pour nos professions, mais la signature de cet accord ne signifie en rien que
cesseront demain les revendications portées par l’UNSA sj pour voir progresser encore les carrières de
l’ensemble de nos professions.
Vous avez invité l’ensemble des agents de notre ressort à renseigner le questionnaire « sphynx » aux fins de
recenser les avis et observations liés au plan régional de santé et de qualité de vie au travail. Dont acte, l’UNSA
sj invite l’ensemble des collègues du ressort à s’emparer de cet outil à et à faire remonter toutes données
qu’ils jugeront utiles d’être mises en avant. Il est en effet plus que temps de lancer un travail de réflexion sur
nos fonctionnements internes afin d’une part, que les agents du greffe ne se sentent plus exclus du
fonctionnement des services, alors qu’ils y contribuent grandement, et afin d’autre part que le pragmatisme,
pour ne pas dire la bienveillance, remplacent enfin et officiellement, l’autoritarisme ambiant dans certaines
juridictions ou, à l’inverse, le laisser-aller quotidien dans d’autres, lesquels génèrent trop de souffrances
inutiles dans un environnement de travail déjà bien compliqué.
En effet, nous devons dénoncer quelques situations individuelles à Rennes, Dinan, Nantes, Brest, SaintNazaire, que nous pourrions pudiquement qualifier de « maladresses » de managers locaux, tensions
entretenus inutilement envers certains collègues stigmatisés, répétitions d’entretien de « recadrage », refus
de titularisation incompréhensible d’un collègue après un 1er rapport favorable à sa titularisation, délai tardif
de remise de document administratif, modification de fonctions pourtant exercées dans le cadre d’un poste
fonctionnel…etc …Ces attitudes mettent directement certains collègues dans des souffrances insoutenables.
Nous vous avons déjà saisis de certaines de ces situations, d’autres saisines pourraient suivre.
De même, le besoin d’adaptation de l’activité juridictionnelle ou de service aux ressources réelles que l’UNSa
SJ revendique à chacune de nos instances, est plus que jamais une urgente nécessité car la surcharge de travail
n’a jamais généré autant de tensions, d’absentéisme et de dysfonctionnements que ces derniers mois.
Messieurs les chefs de cour, les agents du greffe de notre ressort s’investissent dans leurs missions. Ils portent
à bout de bras le service public de la Justice, ils accueillent chaque jour le public mécontent et parfois difficile
qui se plaint (à tort ou à raison) d’un service public mal rendu, ils s’épuisent à la tâche, ils s’adaptent
constamment aux changements de pratiques mais pour combien de temps encore ?


Les représentants UNSa Sj de la cour d’appel de RENNES


PDF de la DL 13 novembre 23 UNSA SJ RENNES