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URGENCE SALARIALE DANS LA FONCTION PUBLIQUE : TOUTES LES ORGANISATIONS SYNDICALES APPELLENT A LA MOBILISATION LE 19 MARS

Appel des organisations syndicales de la fonction publique CFDT, CFE-CGC, CGT, FA, FO, FSU, Solidaires, UNSA à se mobiliser le mardi 19 mars


Les organisations syndicales de la fonction publique CFDT, CFE-CGC, CGT, FA, FO, FSU, Solidaires, UNSA constatent et condamnent l’absence de toute perspective de mesures générales d’augmentation des rémunérations dans la fonction publique dans un contexte d’inflation encore soutenue. Il est urgent d’ouvrir sans délai des négociations pour améliorer les carrières et prendre des mesures générales pour les salaires, notamment en revalorisant le point d’indice, dans une situation d’effondrement du niveau des rémunérations des agent·es publics.

 

Pour l’égalité salariale et professionnelle, la journée internationale de lutte pour les droits des femmes le 8 mars sera une étape de mobilisation à laquelle nous apportons tout notre soutien.

Loin de répondre sur la question des rémunérations et des conditions de travail, le président de la République a réaffirmé la mise en perspective d’une loi, qu’il qualifie « d’historique », pour la fonction publique visant selon lui à mieux reconnaître le « mérite ».

 

Quelques semaines plus tard, il ajoute un plan de 10 milliards d’économies pour les ministères et les agent·es qui mettent en œuvre les politiques publiques. Les organisations syndicales dénoncent ces décisions, tant sur le fond que sur la forme. Les agentes et les agents ne sont pas dans l’attente du  « mérite » mais d’une rémunération qui leur permette de vivre dignement de leur travail et qui soit prise en compte pour le calcul de leurs pensions. Elles et ils sont aussi dans l’attente des moyens pour accomplir les missions qui sont les leurs dans de bonnes conditions, y compris dans l’intérêt des usagers·ères.

 

Pour mettre un terme à la spirale de stigmatisation et de dévalorisation de l’ensemble des personnels de la fonction publique et refuser de subir une année blanche en matière salariale, les organisations syndicales décident d’une journée de mobilisation le 19 mars prochain et les appellent à se mobiliser par tous moyens y compris la grève.

Télécharger l’APPEL


L’UNSa Fonction Publique


https://www.unsa-fp.org/article/URGENCE-SALARIALE-DANS-LA-FONCTION-PUBLIQUE-TOUTES-LES-ORGANISATIONS-SYNDICALES-APPELLENT-A-LA-MOBILISATION-LE-19-MARS

Actualités, National, Statuts

CORPS COMMUNS : grilles indiciaires au 1er janvier 2024

Les grilles indiciaires ont été modifiées au 1 er janvier 2024. Cinq points d’indice majoré sont attribués à l’ensemble des agents, quelle que soit la catégorie.

L’UNSa Justice prend acte de cette mesure, mais ne peut s’en satisfaire. Celle-ci est insuffisante par rapport à la perte de pouvoir d’achat des agents publics.

Cette mesure devrait apparaître sur la fiche de paye de janvier 2024 pour les agents de l’État. Si ce n’était pas le cas, les effets seront rétroactifs pour apparaître sur la feuille de paye de février 2024.

L’augmentation mensuelle est de 24,61 € bruts !

Pour rappel, le point d’indice a été revalorisé de 1,5 % au 1 er juillet 2023. Sa valeur mensuelle est de 4,92278 €.

L’UNSa demande l’ouverture de négociations sur la rémunération dans la fonction publique et l’UNSa Justice souhaite avancer au ministère de la Justice sur l’indemnitaire, la promotion des agents ainsi que sur leurs conditions de travail.


PDF des grilles indiciaires CORPS COMMUNS 2024

Actualités, National, Non classé

Soutien aux collègues suite à l’agression devant le T.J. de MONTPELLIER le 20 FEVRIER 2024

SOUTIEN AUX COLLEGUES

SUITE A L’AGRESSION

DEVANT LE T.J. DE MONTPELLIER

LE 20 FEVRIER 2024


Nos pensées vont à la victime, aux collègues, fonctionnaires, agents et magistrats de Montpellier.

Nous ne nous habituerons jamais aux violences, quelles qu’elles soient, à l’extérieur comme à l’intérieur de nos tribunaux !

Chacun d’entre nous agit au quotidien dans le but d’éviter que de tels drames arrivent.

Nos moyens sont dérisoires face à cette tâche, qui ne cesse de s’accroître à mesure que la Société exprime son mal-être et laisse exploser sa colère, le plus souvent avec violence verbale, mais aussi parfois physique, que ce soit aux portes de nos palais de justice, où à l’intérieur même de nos bâtiments.

Une fois de plus la communauté judiciaire est sous le choc.

Le ministère a mis en place des équipes de psychologues, nous ne pouvons que conseiller de les solliciter à chaque fois qu’un collègue a été confronté à des violences verbales et ou physiques.

Les violences verbales que subissent régulièrement les collègues dans les accueils des juridictions doivent faire l’objet d’un signalement via les « fiche incident ».

Nous sommes conscients que l’utilisation de ces fiches est fastidieuse, surtout pour les collègues des accueils et SAUJ, néanmoins ces fiches sont nécessaires et utiles. L’administration doit être avertie pour agir pour la sécurité de ses agents et des justiciables.

Lorsque des justiciables sont connus pour être « énervés » « agressifs » il convient de renforcer la sécurité lorsqu’ils sont convoqués donc susceptibles de se présenter à la juridiction.

La sécurité de tous est l’affaire de chacun.

Il n’y a pas de petite violence, et non, les personnels de justice n’ont pas à subir ces violences, quelle que soit leur nature.

L’UNSa Services Judiciaires est plus que jamais attentive à ces faits de violences.

Nous restons avec nos équipes nationales et locales, mobilisés pour vous. tous les collègues de métropole et des DROM COM, qui ne sont pas épargnés eux non plus par les violences.


Le Bureau National


PDF du communiqué UNSa SJ – drame Montpellier 20 février 2024

Actualités, National

Communiqué suite au Comité de suivi du protocole métiers de greffe du 14 février 2024

COMPTE-RENDU UNSa SJ

COMITÉ DE SUIVI (COSUI) SUITE A LA SIGNATURE DU PROTOCOLE

SUR LES MÉTIERS DE GREFFE DU 26 OCTOBRE 2023

 


Suite à la signature du protocole d’accord sur l’évolution des métiers de greffe par trois organisations syndicales représentatives sur quatre, le comité de suivi se réunit une fois par mois pour la mise en place des mesures signées : la suppression et la réduction de la durée des échelons pour les greffiers, le plan de requalification des adjoints faisant fonction de greffier, la révision de l’examen au grade principal de greffier, la création du greffier catégorie A et l’entrée en négociation pour la filière administrative.

A l’issue de la réunion du 14 février, cinq points ont été travaillés :


Les réductions de durée des échelons dans la grille indiciaire des greffiers :

Les mesures de diminution de la durée des échelons pour la grille de greffier (échelons 1, 2, 8 et 9) et la suppression d’un échelon pour le grade principal (11ème) ont fait l’objet d’un décret en Conseil d’Etat et sont en cours de publication pour une entrée en vigueur dans les semaines à venir.


La filière administrative :

Deux points seront débattus à partir du mois de mars : la gouvernance des juridictions (besoins de la filière administrative, relations direction de greffe et chefs de juridictions, place de chacun…) et les avancées statutaires pour les DSGJ. L’UNSa SJ souhaite que la place de nos directeurs au sein des juridictions soit réaffirmée et que des revalorisations statutaires soient proposées à la hauteur de leurs responsabilités et en adéquation avec ce qui existe dans les autres corps, directions et ministères.


Le plan de requalification des adjoints faisant fonction de greffiers :

Il va concerner 700 collègues, s’étendre sur 3 ans (jusqu’à fin 2026) et les dispositions du COJ permettant de faire fonction devraient être abrogées au 31 décembre 2024.

L’accès au corps de greffier, avec titularisation dans la même juridiction que celle d’origine, se fera par deux moyens : par un examen professionnel pour 40 % (programme identique à celui de l’examen pro actuel) et par liste d’aptitude (promotion au choix) pour 60 %. Une demande sera faite à la Fonction Publique afin que les promotions non réalisées par voie d’examen professionnel (par manque de candidats par exemple) puissent être reportées sur la liste d’aptitude.

Pourront prétendre à ce plan de requalification, les adjoints administratifs justifiant de :

5 années de service dans les services judiciaires (comprenant l’année avant titularisation) ET 3 ans d’exercice de faisant fonction à la date de signature du protocole pour la liste d’aptitude ;

– maintien des conditions actuelles pour l’examen professionnel ;

– la liste d’aptitude se fera sur candidature de l’agent, avec avis du supérieur hiérarchique (à l’instar de la liste d’aptitude des B en A), versement des pièces justificatives du faisant fonction (sur la base du répertoire des métiers de greffe – l’UNSa SJ a demandé à ce que le critère de sélection ne soit pas limité à la tenue de l’audience, les collègues adjoints tenant seuls des services techniques comme les nationalités ou l’exécution des peines étant tout aussi méritants) et soutien possible des dossiers par les organisations syndicales.

– première liste d’aptitude dès fin 2024.

La formation sera de six mois, dont 10 semaines à l’ENG (à compter de février ou mars 2025 pour les premiers promus) et 16 semaines de stages pratiques (dont un stage au sein d’une juridiction limitrophe si possible).

La saisine du guichet unique de la Fonction Publique est prévue fin mars et le plan sera soumis au vote du CSA fin mars.


Modification de l’examen professionnel pour l’accès au grade de greffier principal :

L’épreuve écrite de mise en situation relative à l’encadrement, la RH et l‘organisation des services sera supprimée. Elle est remplacée par une deuxième épreuve de mise en situation procédurale et le programme sera actualisé afin d’être plus lisible.

La composition du jury fera une plus grande part aux personnels de greffe de catégorie A.

Le passage en catégorie A des greffiers fonctionnels qui le souhaitent et de greffiers principaux va libérer des places dans le grade principal. Cet appel d’air, couplé à un examen professionnel désormais recentré vers le coeur de missions du greffier, va faciliter l’accès à ce grade supérieur pour de nombreux collègues. La Fonction Publique va être saisie dès le mois de février pour tenter une entrée en vigueur des décrets applicables dès l’examen professionnel 2024.


La création du A juridictionnel et ses missions :

Cette question sera évoquée lors de la réunion du Comité de Suivi (COSUI) du mois de mars.


PDF du communiqué UNSa SJ – COSUI 14 février 2024

CAP, National

Compte rendu de la CAP des greffiers du 1er février 2024

COMPTE-RENDU de la CAP DES GREFFIERS du 1er février 2024 :

protocole d’accord, IFSE des principaux, NBI, mobilités, JO …


Ce 1er février s’est tenue la 1ère CAP des Greffiers de l’année présidée par Madame Sylvie BERBACH, sous-directrice des ressources humaines des greffes.

Dans notre déclaration liminaire, nous avons porté et rappelé certains sujets d’actualité, auxquels la Directrice nous a répondu :

  • Concernant la mise en œuvre du protocole d’accord :

Madame BERBACH confirme la volonté de l’administration de le mettre en œuvre le plus rapidement possible et se dit consciente des attentes des greffiers en juridiction.

La directrice rappelle que la nouvelle grille indiciaire des greffiers est entrée en application en novembre (pour mémo, l’UNSa SJ a voté contre cette grille au regard de son manque d’ambition pour les greffiers). En revanche, les mesures figurant dans le protocole d’accord (à savoir, la création du A juridictionnel pour 3200 agents dont les greffiers fonctionnels, la réduction de la durée de 3 échelons, la suppression d’un échelon substitué par l’échelon spécial pour tous, la refonte de l’examen d’accès au grade principal, la reconstitution du grade principal pour remplacer les greffiers passés A, le plan de requalification des faisant fonction et l’ouverture de négociations pour la filière administrative) font actuellement l’objet d’échanges avec les trois organisations syndicales signataires dans le cadre du comité de suivi auquel l’UNSa SJ prend pleinement sa part en tant que signataire et première organisation syndicale représentative. La refonte des échelons devrait pouvoir entrer en vigueur d’ici le mois de mars, la DSJ restant actuellement dans l’attente de l’avis du Conseil d’État pour la validation des textes.

  • Concernant la formation des greffiers :

La Directrice nous annonce la mise en place prochaine d’un groupe de travail sur le sujet avec les organisations syndicales et une première réunion courant février. Elle rappelle qu’effectivement, la formation est un droit et qu’il doit être effectif.

Nous déplorons les dichotomies surprenantes existant parfois au sein des évaluations des collègues stagiaires. L’UNSa SJ sera vigilante quant à cette question de la formation, initiale comme continue, y compris pour nos collègues en situation de handicap, chacun devant pouvoir bénéficier d’un réel accompagnement de son parcours de formation valorisant les compétences et les talents.

  • Concernant les mobilités géographiques :

L’UNSa SJ a de nouveau dénoncé le manque de transparence et de visibilité des décisions relatives à la mobilité de nos collègues. Madame la Directrice rappelle que c’est la conséquence de la loi de transformation de la fonction publique qui a mis fin aux CAP de mobilité, ce que l’UNSa SJ ne peut que déplorer.

La Directrice rappelle toutefois que la DSJ continue de recevoir les organisations syndicales qui la sollicitent afin d’entendre leurs plaidoiries sur les situations sociales individuelles en matière de mobilité, et se félicite du travail et de la communication qui existent au sein des services judiciaires avec chaque organisation syndicale car elle ajoute rester à l’écoute des situations sociales individuelles que nous portons. Elle indique aussi devoir assurer l’équilibre des juridictions et de ce fait ne pouvoir répondre à toutes les attentes.

Elle affirme que les lignes directrices de gestion sont des règles qui doivent s’appliquer mais qui n’empêchent pas à elles seules des mobilités et qu’un bilan sera fait sur leur impact, afin de répondre à la demande de l’UNSa SJ qui a rappelé que bloquer une mobilité pour quelques mois d’ancienneté et avoir recours à des concours nationaux à affectation locale est regrettable et ne répond pas non plus à la notion d’équilibre voulu par ces lignes.

Sur la question des détachements entrants qui priment sur les recrutements de titulaires en interne, c’est, selon Madame la Directrice, une question qui concerne plus les DSGJ que les greffiers, le recrutement étant profilé. L’autorité de recrutement qui décide de l’ordre de classement des dossiers de candidature pouvant ainsi privilégier une personne en détachement. Nous restons cependant attentifs à l’impact qualitatif de cette faculté de recrutement dans le corps des greffiers.

  • Concernant les concours nationaux à affectation locale (CNAL) :

Madame la Directrice s’est voulue rassurante en expliquant qu’ils n’avaient pas vocation à fermer toute mobilité mais avaient pour objectif de favoriser le recrutement des greffiers en réponse au constat du manque de candidats aux concours d’entrée dans la fonction publique et de fidéliser les affectations.

Les CNAL, initialement prévus pour les juridictions de Mamoudzou et de Cayenne, ont donc été renouvelés. Ils ont par ailleurs été étendus aux ressorts d’Amiens et d’Aix-en-Provence pour répondre à une obligation de résultat de recrutement, afin de permettre de combler les vacances de postes au sein des juridictions où il y a peu de candidats (sur certains TJ du ressort autres que Amiens ou Aix) et limiter les choix de postes vers des juridictions difficiles en sortie d’école.

L’UNSa SJ veillera à ce que cette faculté de recrutement ne défavorise pas nos collègues dans l’attente de retrouver leurs proches.

  • Concernant les Jeux Olympiques 2024 :

Sur les incertitudes liées aux Jeux Olympiques nous n’en saurons pas plus, Madame la Directrice nous indiquant que le DSJ a répondu aux interrogations en CSA SJ la veille et qu’un CSA ministériel est prévu spécifiquement sur cette question le 13 février prochain. Il y a eu un fort soutien de la DSJ pour les juridictions impactées par les JO avec le comblement des vacances de postes et des affectations en surnombre en n’oubliant pas pour autant les besoins d’autres juridictions. Elle nous a confirmé qu’il n’y avait aucune opposition de principe sur les demandes de congés bonifiés des collègues concernés, seules les demandes ne remplissant pas les conditions d’octroi ayant été refusées.

La question des JO sera un sujet de grande attention tout au long des mois à venir pour l’UNSa SJ, qui attend une réelle anticipation et une nécessaire préparation au sein de notre direction et de nos juridictions.

  • Concernant la revalorisation de l’IFSE des greffiers principaux d’avant 2021 et 2019 :

La Directrice a rappelé que la régularisation faite à hauteur de 25 % en 2023 (versés en août 2023 avec rétroactivité au 01/01/23) sera bien complétée par les 75 % restant, avec versement en 2024. La DSJ est en attente de l’aval du contrôleur budgétaire pour ce versement, lequel devrait intervenir au cours du premier semestre. Elle a souhaité rappeler que cette régularisation s’est faite sans que la DSJ y ait été contrainte par une condamnation de la justice administrative mais nous n’avons aucun doute que sans le dépôt de la requête de l’UNSa SJ devant le Conseil d’État aux fins de condamnation de notre direction pour rupture d’égalité et discrimination, la DSJ n’aurait jamais accepté de revenir spontanément sur cette iniquité… Pour information, l’UNSa SJ continue le combat devant la juridiction administrative pour tenter d’obtenir le versement de la rétroactivité antérieure 2023, la rétroactivité entre 2019 et 2023 étant refusée par la DSJ (cf notre communiqué complet de sept 2023 sur cette question sur laquelle vous êtes nombreux à nous solliciter).

Nous avons attiré l’attention de l’administration sur la problématique de l’application de cette revalorisation à nos futurs collègues retraités.

  • Concernant la nouvelle bonification indiciaire (NBI) :

Madame la Directrice reconnaît que la revendication portée par l’UNSa SJ est un vrai sujet et nous assure porter prochainement auprès de la fonction publique, via le Secrétariat général, cette révision de la cartographie de la NBI qui sera impactée par les recrutements à venir de greffiers.

Nous regrettons que ce dossier ne soit plaidé tardivement, qu’après plusieurs mois d’exercice par nos collègues.

Enfin, s’agissant des conditions de travail, Madame la Directrice nous précise que des projets sont actuellement menés ou prévus s’agissant notamment de l’accompagnement lors de la reprise du travail après congés maladie, dans le cadre du télétravail ou encore de l’accompagnement des greffiers placés et des guides seront présentés lors de la formation spécialisée du CSA SJ du 5 février. L’UNSa mène un combat quotidien pour que l’administration prenne enfin conscience de la gravité de la situation du terrain et cesse de faire la sourde oreille à nos propositions d’actions. N’hésitez pas à nous saisir pour faire bouger enfin les choses pour l’amélioration de nos conditions de travail.

Lors de cette CAP, ont été étudiés :

  • la titularisation des 282 greffiers stagiaires de la promotion B2022C02 ;

  • la titularisation des 9 greffiers stagiaires de la promotion B2022PA02, nos collègues polynésiens ;

  • la titularisation d’un greffier stagiaire de la promotion B2021C03 ;

  • la titularisation de 7 agents contractuels recrutés en qualité de travailleurs handicapés issus de la promotion B2022C02 ;

  • 6 recours sur évaluation ;

  • 1 recours suite à un refus de télétravail.

Nous souhaitons la bienvenue dans nos rangs à nos collègues nouvellement titularisés.


Toujours à vos côtés, l’UNSa SJ défend vos droits et fait entendre votre voix.


Les élus UNSa SJ à la CAP des Greffiers

Catherine SOLIVELLAS, Isabelle FERNANDEZ,

Franck LE GUERN, Sandra CHARLIER, Caroline LARCHE, Gilles LARIVIERE, Guilaine LEFEBVRE, Marina GARCIA

Et leur expert Caroline BARTHEL


Retrouvez notre déclaration liminaire ICI.

PDF du compte-rendu de la CAP des Greffiers du 1er février 2024

Actualités, National

Amélioration des conditions de travail : Combien de temps encore ?

DECLARATION LIMINAIRE DE LA FORMATION SPECIALISEE
du CSA des SERVICES JUDICIAIRES du 05 février 2024

Amélioration des conditions de travail : Combien de temps encore ?


A titre liminaire, l’UNSa SJ souhaite apporter son soutien à nos collègues Réunionnais qui ont dû, à titre professionnel et personnel, affronter un cyclone puis des pluies diluviennes destructrices, et à nos collègues Mahorais, confrontés à de nouveaux épisodes de violences.

Monsieur le Directeur des Services Judiciaires,

La formation spécialisée du CSA des Services Judiciaire se réunit après un report proposé par cinq des six organisations syndicales représentatives, afin de vous permettre d’étoffer l’ordre du jour famélique et le plan d’action de prévention des risques professionnels indigent qui nous étaient proposés. Nous avons tenu compte de vos contraintes de ressources et d’agenda et nous avons bien volontiers fait le choix du dialogue social plutôt que celui du boycott afin d’avancer sur le sujet essentiel de la santé des agents.

Et bien, notre déception est aujourd’hui à la hauteur des besoins et des attentes des collègues que nous représentons !

En effet, huit mois se sont écoulés depuis l’installation de cette instance dédiée à la santé des agents et à l’amélioration de leurs conditions de travail, mais force est de constater que rien n’a changé…

Pourtant, depuis votre arrivée au sein de la Direction des Services Judiciaires, la souffrance au travail n’est plus un mot tabou. Après des années de revendications syndicales, le sujet de l’amélioration des conditions de travail était enfin sur la table de travail. Cependant, la montagne a accouché d’une souris !

Nous aurions pourtant aimé saluer les avancées concrètes obtenues, annoncer les efforts concédés, nous aurions tant voulu nous féliciter, vous féliciter, d’une prise de conscience avérée et responsable sur les piètres conditions de travail, et la nécessaire mise en œuvre d’une dynamique nouvelle au soutien de la santé de nos collègues.

L’UNSa SJ a pourtant été force de propositions avec pas moins de trois rapports déposés en 18 mois ! Nous vous avons fait parvenir plusieurs contributions fondées sur les constats et bilans officiels des acteurs de la prévention, dont vous reconnaissez vous-même les conclusions. Ainsi, nous attendions l’attribution de moyens et de décharges dignes de ce nom pour nos assistants de prévention qui sont aujourd’hui complètement démunis ; nous attendions la mise en place d’un cadre visant enfin à garantir, ou ne serait-ce que promouvoir, le respect de la durée légale du travail au sein de nos juridictions ; nous attendions la mise à disposition des agents d’un matériel enfin adapté à la prévention des troubles musculo-squelettiques qui génèrent des maladies et un absentéisme important.

Et que nous proposez-vous aujourd’hui ?

L’in-entendable ! :

  • « Diffuser une plaquette informative sur les mauvaises postures via l’intranet »… !?

  • « Réaliser un état des lieux de la durée des audiences » !? Et prévoir un délai de 12 mois pour ce faire…!?

  • « Renforcer la communication pour faire connaître le réseau des assistants de prévention » …!?

Monsieur le Directeur, c’est au mieux un défaut de prise de conscience alarmant et au pire un camouflet que vous infligez aux agents investis qui, au nom de leur conscience professionnelle et de leur sens du service public, souffrent en silence et s’épuisent dans leurs missions, jusqu’à parfois y laisser leur santé, voire leur vie.

Il est plus que temps et nécessaire que la Direction des Services Judiciaires, et plus globalement notre Ministère, prenne ses responsabilités et mettent en place les actions de prévention des risques professionnels qui s’imposent ! Faut-il rappeler que l’employeur a une obligation, y compris pénale, de sécurité et qu’à ce titre, il doit prendre les mesures nécessaires pour notamment « protéger la santé physique et mentale des agents placés sous leur autorité » (art. L. 4121-1 du Code du travail).

Alors, stop aux discours de bonnes intentions, aux belles promesses (auxquelles nous ne croyons plus). Arrêtez de dire, et d’écrire, que « la promotion de la santé et de la qualité de vie au travail » est votre priorité, car ce n’est pas vrai. En tout cas, vous ne le démontrez pas dans le projet de plan d’actions 2024 que vous nous soumettez pour avis ce jour, et dont espérons encore une évolution au cours de cette réunion.

S’il était mis dans l’élaboration de ce PAPRIPACT le 10ème de l’effort qui a été fourni pour élaborer le plan d’action RH de la DSJ (lequel prévoit quelques coups de griffe au statut des fonctionnaires au nom de la productivité), nul doute que les avancées seraient au rendez-vous !

Monsieur le Directeur, vous avez le pouvoir et le devoir d’améliorer les conditions de travail des agents. La diffusion d’une plaquette, un énième état des lieux, le renforcement de communication ne sont en rien des propositions sérieuses au regard de la réalité et des enjeux ! Vous êtes comptable de la lutte contre la souffrance au travail des agents de cette sous-direction. Mettez dès maintenant en œuvre une volonté forte en adéquation avec les besoins de nos collègues quant à l’amélioration de leurs conditions de travail, afin que vos actes correspondent enfin à l’ambition affichée et attendue par tous.


Les membres UNSa SJ du CSA des Services Judiciaires


PDF – Amélioration des conditions de travail – Combien de temps encore ! Déclaration liminaire FS CSA SJ du 5 février 2024

CAP, National

Déclaration liminaire à la CAP des greffiers du 1er février 2024

TOUJOURS SUR TOUS LES FRONTS EN 2024 !


Madame la Directrice,

Si l’année 2024 permettra enfin, grâce au protocole signé en octobre par l’UNSa et deux autres organisations syndicales, l’arrivée d’une véritable perspective de carrière pour les greffiers, avec la création d’un corps de débouché en catégorie A, l’UNSa n’oublie pas sa revendication première, à savoir le passage de tout le corps des greffiers en catégorie A au regard de la technicité de leurs missions et des responsabilités juridiques qui sont les leurs !

Nous continuerons de nous battre pleinement pour cette reconnaissance légitime et méritée que nous réclamons de longue date. Cependant, cela ne nous empêchera pas de nous montrer particulièrement vigilants au sein du comité de suivi chargé de veiller à la mise en place du protocole, notamment quant au devenir des greffiers fonctionnels, particulièrement maltraités ces derniers mois, et quant aux conditions prévues pour l’accès à ce nouveau corps.

Nous n’oublions pas non plus que l’amélioration des perspectives de carrière passe aussi par la reconnaissance de la spécificité des missions de notre corps et donc de sa formation.

Quand les collègues optent pour la voie du congé de formation, ils se voient trop souvent opposer un refus au nom des absences dans leur service ou de l’organisation des JO. Ce n’est pas acceptable !

La formation est un droit, voire une obligation pour les jeunes greffiers. Or, nombre de formations sont rendues impossibles à cause de la charge de travail ingérable subie par des collègues qui s’autocensurent.

Et que dire de la mobilité géographique désormais restreinte alors même qu’il s’agit pourtant d’un critère d’avancement ou de promotion ? Chaque campagne de mobilité voit son contingent de déçus au nom des lignes directrices de gestion qui, par une application souvent stricte, transforme le critère de l’ancienneté en un élément désormais obligatoire.

Ce refus de mobilité est encore plus difficilement vécu quand, à la lecture des résultats, on constate que le choix de faire droit à un détachement entrant prime sur la demande de mobilité de greffiers investis, diplômés et formés à l’Ecole Nationale des Greffes ! Et comment expliquer à nos collègues que des postes initialement proposés à la mobilité sont finalement retirés de fait par la liste des postes offerts aux sorties d’école ? L’UNSa SJ réclame depuis plusieurs mois un bilan objectivé des LDG : l’objectif de stabilité des effectifs qui était initialement recherché n’a pas de sens et devient même contre-productif s’il a pour conséquence de faire fuir les agents retenus contre leur gré !

Par ailleurs, la mise en place de concours nationaux à affection locale (CNAL) est une source d’inquiétude supplémentaire pour nos collègues qui désespèrent de ne jamais pouvoir retrouver leur famille après une longue affectation parisienne ou autres. Quelle réponse leur apportez-vous ?

Nous n’oublions pas non plus nos conditions de travail au quotidien, balayées d’un revers de manche par notre ministre qui a même eu l’audace d’exhorter ses agents à être « à la hauteur » des « moyens exceptionnels » déployés ! Quel mépris pour les agents ! Quel déni sur l’état des services judiciaires qui auraient davantage besoin d’encouragement et de soutien de leur chef de file plutôt qu’une injonction à la productivité au sein d’une Justice toujours pas réparée ! L’épuisement physique dans un contexte de sous-effectif chronique, accompagne une charge de travail qui ne se dément pas. De même, l’épuisement moral par l’absence de communication ou le combat sans fin pour faire valoir nos droits ne doit pas être sous-estimé :

  • Les Jeux Olympiques déstabilisent d’ores-et-déjà les greffes avec leur lot d’incertitude. L’absence de consignes claires alimente les bruits de couloirs et les interrogations légitimes des agents.

  • Si l’arrivée des contractuels a permis de réduire le sous-effectif que nos greffes connaissent de longue date, elle a eu aussi pour conséquence de redistribuer la charge du travail. Le contractuel B ou le SA (appelé à remplacer ces derniers arrivés en fin de contrat) ne peuvent, et ne doivent, ni l’un ni l’autre remplacer le greffier dans la tenue des audiences et des actes. Faut-il préciser que les audiences augmentent en nombre et/ou en heures pour répondre au besoin de résorption des stocks, lesquels d’ailleurs ne sont toujours pas pris en compte dans Outilgref pourtant réactualisé en 2023… ?

  • La continuité du service public justifie les astreintes. Mais quand la charge de travail augmente du fait du législateur, comment justifier que des greffiers soient mobilisés sans être indemnisés au motif qu’il ne serait pas possible d’augmenter le nombre d’astreintes ? Il n’y a aucune justification à cette injustice, et ce d’autant que des disparités entre cours d’appel sont régulièrement constatées.

  • L’augmentation de la charge de travail et des effectifs notamment de magistrats a aussi pour conséquence le renfort dans les services qui, au nom de leur technicité, ouvrent le droit à l’octroi d’une NBI. Certains de nos collègues sont toujours dans l’attente d’une réponse alors que la cartographie prévoit déjà cette NBI. Pourtant ils sont affectés dans ces services depuis maintenant plusieurs mois et font le même travail que leurs collègues qui eux perçoivent la NBI. Pire, des collègues se voient refuser a posteriori cet octroi aux motifs que la cartographie n’est plus actualisée, ou que la charge de travail ne le justifie pas. D’autres encore se voient répondre que cette reconnaissance financière est appelée à disparaître.

  • L’augmentation de la charge de travail peut aussi s’expliquer par un événement national ou local d’ampleur, type émeutes. Nous avons relayé la lettre des personnels de greffe du tribunal de Marseille, qui comme beaucoup d’autres tribunaux, ont été particulièrement mobilisés lors des émeutes de juillet dernier et à qui, les chefs de cour ont refusé l’indemnisation des heures supplémentaires au-delà des 25 heures au motif d’une incompatibilité de cette prise en charge avec les paramétrages du logiciel HARMONIE.

Pourtant, aucune incompatibilité informatique n’interdit à un chef de service de déroger aux règles sur le temps de travail en cas de circonstances exceptionnelles. Il ne faut pas oublier que si les collègues demandent l’indemnisation c’est parce que la compensation en temps n’est pas possible, faute d’effectif suffisant pour les remplacer sur leur poste en leur absence. Nous attendons toujours la réponse de la DSJ sur la question de ce paiement des heures supplémentaires. Nous faisons nôtre l’alerte donnée par ces fonctionnaires : en cas de forte activité qui exige un dépassement exceptionnel d’horaires, au prochain évènement comme celui à venir des JO 2024, n’attendez aucune dérogation au cadre classique du cycle horaires, du repos compensateur, du respect de la circulaire Lebranchu et du droit à congés. A circonstances exceptionnelles, tous les niveaux du ministère doivent faire un effort exceptionnel.

Dans ses vœux aux acteurs du monde judiciaire le 29 janvier dernier, le Garde des Sceaux a indiqué vouloir « redonner à la justice la place qui doit être la sienne dans notre société » et poursuit notamment l’objectif de « réduire les délais » de traitement. Il peut continuer de compter sur l’engagement professionnel sans faille des greffiers lesquels de leurs côtés ont besoin aujourd’hui d’être rassurés sur l’effectivité de leurs droits pour leur carrière, leur mobilité, leurs conditions de travail et leur compensation horaire.

C’est d’un même pas que le ministère de la justice se doit d’aller de l’avant, au bénéfice des justiciables comme de celui des greffiers qui font la justice au quotidien.


Les élus UNSa SJ à la CAP des greffiers

Catherine SOLIVELLAS, Isabelle FERNANDEZ, Franck LE GUERN, Sandra CHARLIER, Caroline LARCHE, Gilles LARIVIERE, Guilaine LEFEBVRE, Marina GARCIA


PDF de la déclaration liminaire – CAP des greffiers 1er février 2024

Actualités, National

Déclaration liminaire au CSA SJ du 31 janvier 2024

Monsieur le Directeur,

Après 2023 et les crises sociales majeures qu’ont été la réforme des retraites et les émeutes urbaines, sans parler du mouvement dans les greffes, nous voilà début 2024 avec une autre crise sociale, les agriculteurs bloquant les accès de Paris et des grandes villes.

Pour employer le même vocabulaire que le Président de la République, notre pays est « mis en tension » et cela se manifeste également dans les greffes.
Ce n’est pas une nouveauté, la charge de travail, l’épuisement professionnel dus à des effectifs insuffisants, les outils informatiques déficients créent une atmosphère délétère qui ne semble pas partie pour s’améliorer.
Et ce n’est pas le discours de rentrée de notre Ministre qui va rassurer les personnels. A l’occasion de ses vœux, le Garde des Sceaux a exhorté ses agents à « être à la hauteur » des « moyens exceptionnels » accordés au service public de la Justice. Il s’agit là au mieux d’une maladresse et au pire d’un coup de pression qui illustre combien notre administration et ses représentants sont parfois bien loin des réalités du terrain, chacun appréciera en tout cas.

La gestion des ressources humaines de la DSJ pourrait pourtant être un outil efficace en soutien des difficultés de tout ordre que rencontrent nos collègues pour exercer leurs fonctions dans des conditions tout simplement normales, en particulier avec les annonces de recrutements.

Toutefois, l’examen de votre projet de plan d’action RH que vous nous présentez juste pour information aujourd’hui ne fait qu’augmenter notre inquiétude. Il nous semble qu’une vraie consultation avec un avis sur ce plan des représentants des personnels aurait été plus que nécessaire.

Notamment :

– Il est prévu de « diversifier les modes de recrutement des greffiers en œuvrant au développement des détachements entrants et 3ème concours ». Le développement des détachements entrants pose un vrai souci en termes de formation et de reconnaissance de la technicité du métier. Qu’en sera-t-il
de la scolarité préalable ?

– Nous avons également relevé qu’« afin d’améliorer la gestion RH, les chefs de CA se verront confier à partir de 2024 la gestion des avancements et des sanctions disciplinaires de 1 er groupe des corps spécifiques de fonctionnaires. Une analyse approfondie sera menée sur l’opportunité de
leur confier les mobilités ».
Ce point nous semble extrêmement problématique pour plusieurs raisons : quelles sont les garanties de transparence et d’équité ? Nous vous rappelons qu’il n’y a pas si longtemps tous les avancements et toutes les mutations étaient examinées par les organisations syndicales et
l’administration réunies en CAP, où tout était ouvert, transparent et les décisions discutées dans le meilleur intérêt de l’agent et du service. Comment seront dorénavant prises les décisions ? Nous avons déjà constaté à la lecture du rapport social unique 2021 que les mobilités sont en baisse par
rapport au temps des CAP de mobilité ! Avec ces dispositions, les CSA régionaux seront-ils consultés, et selon quelles modalités ? Mais en CSA régional il n’est pas prévu d’examiner les situations individuelles, donc comment comptez-vous offrir toutes les garanties d’équité et de
transparence dans les décisions qui seront prises ? Ou s’agit-il d’une volonté sous-jacente d’éloigner un peu plus les organisations syndicales du cœur de leur action : la représentation et la défense des personnels ?

– Quant à la mobilité, pourriez-vous nous préciser s’il s’agit uniquement d’une mobilité intra-ressort qui se superposerait aux campagnes de mobilité nationales ? Dans le cas contraire, nous avons du mal à imaginer comment organiser et coordonner le nouveau système, chacun étant attentif à
prioriser ses effectifs et à l’intérêt de sa propre Cour sans visibilité ni intérêts sur les autres ressorts.

– Enfin, nous voulons relever l’inadéquation entre certaines affirmations et la réalité :
Par exemple, « la promotion de la santé et de la QVT constitue une priorité » : nous ne pensons pas que ce soit une réelle priorité alors que les déclarations de bonnes intentions ne sont pas accompagnées d’actes, ni de plan d’actions digne de ce nom. Le Papripact qui sera présenté le 5
février prochain n’illustre nullement cette priorisation.

– Il est écrit « dans le cadre des LDG, la DSJ est attentive aux équilibres de vie personnelle et professionnelle ». En fait, il faudrait faire un bilan de l’application des LDG au sein de la DSJ.
D’abord, elles ne sont pas appliquées avec la même rigueur par toutes les directions de ce Ministère. Ensuite, elles génèrent, par leur application peut-être trop rigide, des incohérences. C’est un dossier que nous portons depuis longtemps et nous vous saisissons régulièrement à ce sujet.

Nous terminerons néanmoins avec une note optimiste en relevant la publication au JO d’hier d’un décret et d’un arrêté qui réorganisent le rôle du secrétariat général notamment en matière informatique avec la création d’une direction du numérique.
Nous espérons fortement que cette réorganisation aura un impact positif sur les outils numériques des personnels de la DSJ dont les dysfonctionnements quotidiens alourdissent considérablement la tâche.


Les représentants UNSa Services Judiciaires au CSA SJ


PDF de la déclaration liminaire UNSa SJ – CSA SJ 31 janvier 2024