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Actualités, National

RECTIFICATIF ADDITIF 1ère campagne de mobilité des greffiers – 2024

L’UNSa SJ alerte les candidats à la mutation sur les 7 points importants de vigilance :


1/ Privilégier les motifs de mutation vous permettant d’être prioritaires lors d’une mobilité. Ils sont prévus par l’article L512-19 du Code Général de la Fonction Publique portant dispositions statutaires relative à la fonction publique d’Etat. En cas de doute, n’hésitez pas à nous contacter.

2/ Les délais de dépôt des demandes fixés par l’Administration sont toujourassez brefs. Pour cette campagne, la date limite de dépôt des candidatures et des pièces est fixée au  12 Avril 2024  (à la DSJ), ce qui signifie un délai plus réduit fixé par votre service RH pour que vous le lui déposiez. Afin d’éviter tout regret ou impair, n’hésitez pas à faire plus de choix que nécessaire, vous pourrez ensuite renoncer dans le délai qui a été indiqué dans la note (attention, à défaut de renoncer au poste avant la date butoir, vous ne pourrez plus refuser).

3/ Votre candidature ne peut porter que sur des postes publiés, vacants ou SDV (susceptibles d’être vacants) : vous ne pouvez plus postuler sur des postes non publiés. Une juridiction correspond à un choix, quel que soit le nombre de postes publiés, il est donc inutile de faire plusieurs choix correspondant à la même juridiction.

4/ Veiller à bien transmettre vos pièces justificatives avant la date butoir, à défaut elles ne seront pas prises en compte, sauf à justifier d’un élément nouveau par rapport à la date de dépôt du dossier (qu’il faudra lui aussi justifier).

5/ Une mobilité emporte un risque de remise en cause de votre temps partiel, lorsqu’il n’est pas de droit (vos enfants ont plus de 3 ans ou absence de motif thérapeutique). L’agent muté doit renouveler sa demande auprès de sa future nouvelle juridiction d’affectation. A défaut, l’agent prendra ses nouvelles fonctions à temps plein.

6/ N’oubliez pas de prendre contact avec la juridiction concernée lorsque vous postulez pour un poste à profil ou à l’Outre-Mer. A défaut, votre candidature risque de ne pas être retenue sur ce seul motif.

7/ La disparition des CAP s’est traduite par le retrait des représentants du personnel lors de la prise de décision des mobilités. En revanche, les Lignes Directrices de Gestion ont maintenu la possibilité pour les organisations syndicales qui le souhaitent d’évoquer directement avec la DSJ des situations individuelles qui appellent une attention particulière. L’UNSa SJ aura un rendez-vous de plaidoirie avec la DSJ en mai pour défendre et évoquer vos dossiers, afin que vos situations personnelles puissent être prises en compte et que l’administration ne puisse nier en avoir eu connaissance avant sa prise de décision.

Nous restons à votre disposition si vous souhaitez nous transmettre votre dossier afin qu’on le soutienne.


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Note mutations greffiers 2024

Liste des postes

ADDITIF – Liste des postes

RECTIFICATIF ADDITIF DV – Liste des postes

CAP, National

Compte rendu de la CAP des greffiers du 1er février 2024

COMPTE-RENDU de la CAP DES GREFFIERS du 1er février 2024 :

protocole d’accord, IFSE des principaux, NBI, mobilités, JO …


Ce 1er février s’est tenue la 1ère CAP des Greffiers de l’année présidée par Madame Sylvie BERBACH, sous-directrice des ressources humaines des greffes.

Dans notre déclaration liminaire, nous avons porté et rappelé certains sujets d’actualité, auxquels la Directrice nous a répondu :

  • Concernant la mise en œuvre du protocole d’accord :

Madame BERBACH confirme la volonté de l’administration de le mettre en œuvre le plus rapidement possible et se dit consciente des attentes des greffiers en juridiction.

La directrice rappelle que la nouvelle grille indiciaire des greffiers est entrée en application en novembre (pour mémo, l’UNSa SJ a voté contre cette grille au regard de son manque d’ambition pour les greffiers). En revanche, les mesures figurant dans le protocole d’accord (à savoir, la création du A juridictionnel pour 3200 agents dont les greffiers fonctionnels, la réduction de la durée de 3 échelons, la suppression d’un échelon substitué par l’échelon spécial pour tous, la refonte de l’examen d’accès au grade principal, la reconstitution du grade principal pour remplacer les greffiers passés A, le plan de requalification des faisant fonction et l’ouverture de négociations pour la filière administrative) font actuellement l’objet d’échanges avec les trois organisations syndicales signataires dans le cadre du comité de suivi auquel l’UNSa SJ prend pleinement sa part en tant que signataire et première organisation syndicale représentative. La refonte des échelons devrait pouvoir entrer en vigueur d’ici le mois de mars, la DSJ restant actuellement dans l’attente de l’avis du Conseil d’État pour la validation des textes.

  • Concernant la formation des greffiers :

La Directrice nous annonce la mise en place prochaine d’un groupe de travail sur le sujet avec les organisations syndicales et une première réunion courant février. Elle rappelle qu’effectivement, la formation est un droit et qu’il doit être effectif.

Nous déplorons les dichotomies surprenantes existant parfois au sein des évaluations des collègues stagiaires. L’UNSa SJ sera vigilante quant à cette question de la formation, initiale comme continue, y compris pour nos collègues en situation de handicap, chacun devant pouvoir bénéficier d’un réel accompagnement de son parcours de formation valorisant les compétences et les talents.

  • Concernant les mobilités géographiques :

L’UNSa SJ a de nouveau dénoncé le manque de transparence et de visibilité des décisions relatives à la mobilité de nos collègues. Madame la Directrice rappelle que c’est la conséquence de la loi de transformation de la fonction publique qui a mis fin aux CAP de mobilité, ce que l’UNSa SJ ne peut que déplorer.

La Directrice rappelle toutefois que la DSJ continue de recevoir les organisations syndicales qui la sollicitent afin d’entendre leurs plaidoiries sur les situations sociales individuelles en matière de mobilité, et se félicite du travail et de la communication qui existent au sein des services judiciaires avec chaque organisation syndicale car elle ajoute rester à l’écoute des situations sociales individuelles que nous portons. Elle indique aussi devoir assurer l’équilibre des juridictions et de ce fait ne pouvoir répondre à toutes les attentes.

Elle affirme que les lignes directrices de gestion sont des règles qui doivent s’appliquer mais qui n’empêchent pas à elles seules des mobilités et qu’un bilan sera fait sur leur impact, afin de répondre à la demande de l’UNSa SJ qui a rappelé que bloquer une mobilité pour quelques mois d’ancienneté et avoir recours à des concours nationaux à affectation locale est regrettable et ne répond pas non plus à la notion d’équilibre voulu par ces lignes.

Sur la question des détachements entrants qui priment sur les recrutements de titulaires en interne, c’est, selon Madame la Directrice, une question qui concerne plus les DSGJ que les greffiers, le recrutement étant profilé. L’autorité de recrutement qui décide de l’ordre de classement des dossiers de candidature pouvant ainsi privilégier une personne en détachement. Nous restons cependant attentifs à l’impact qualitatif de cette faculté de recrutement dans le corps des greffiers.

  • Concernant les concours nationaux à affectation locale (CNAL) :

Madame la Directrice s’est voulue rassurante en expliquant qu’ils n’avaient pas vocation à fermer toute mobilité mais avaient pour objectif de favoriser le recrutement des greffiers en réponse au constat du manque de candidats aux concours d’entrée dans la fonction publique et de fidéliser les affectations.

Les CNAL, initialement prévus pour les juridictions de Mamoudzou et de Cayenne, ont donc été renouvelés. Ils ont par ailleurs été étendus aux ressorts d’Amiens et d’Aix-en-Provence pour répondre à une obligation de résultat de recrutement, afin de permettre de combler les vacances de postes au sein des juridictions où il y a peu de candidats (sur certains TJ du ressort autres que Amiens ou Aix) et limiter les choix de postes vers des juridictions difficiles en sortie d’école.

L’UNSa SJ veillera à ce que cette faculté de recrutement ne défavorise pas nos collègues dans l’attente de retrouver leurs proches.

  • Concernant les Jeux Olympiques 2024 :

Sur les incertitudes liées aux Jeux Olympiques nous n’en saurons pas plus, Madame la Directrice nous indiquant que le DSJ a répondu aux interrogations en CSA SJ la veille et qu’un CSA ministériel est prévu spécifiquement sur cette question le 13 février prochain. Il y a eu un fort soutien de la DSJ pour les juridictions impactées par les JO avec le comblement des vacances de postes et des affectations en surnombre en n’oubliant pas pour autant les besoins d’autres juridictions. Elle nous a confirmé qu’il n’y avait aucune opposition de principe sur les demandes de congés bonifiés des collègues concernés, seules les demandes ne remplissant pas les conditions d’octroi ayant été refusées.

La question des JO sera un sujet de grande attention tout au long des mois à venir pour l’UNSa SJ, qui attend une réelle anticipation et une nécessaire préparation au sein de notre direction et de nos juridictions.

  • Concernant la revalorisation de l’IFSE des greffiers principaux d’avant 2021 et 2019 :

La Directrice a rappelé que la régularisation faite à hauteur de 25 % en 2023 (versés en août 2023 avec rétroactivité au 01/01/23) sera bien complétée par les 75 % restant, avec versement en 2024. La DSJ est en attente de l’aval du contrôleur budgétaire pour ce versement, lequel devrait intervenir au cours du premier semestre. Elle a souhaité rappeler que cette régularisation s’est faite sans que la DSJ y ait été contrainte par une condamnation de la justice administrative mais nous n’avons aucun doute que sans le dépôt de la requête de l’UNSa SJ devant le Conseil d’État aux fins de condamnation de notre direction pour rupture d’égalité et discrimination, la DSJ n’aurait jamais accepté de revenir spontanément sur cette iniquité… Pour information, l’UNSa SJ continue le combat devant la juridiction administrative pour tenter d’obtenir le versement de la rétroactivité antérieure 2023, la rétroactivité entre 2019 et 2023 étant refusée par la DSJ (cf notre communiqué complet de sept 2023 sur cette question sur laquelle vous êtes nombreux à nous solliciter).

Nous avons attiré l’attention de l’administration sur la problématique de l’application de cette revalorisation à nos futurs collègues retraités.

  • Concernant la nouvelle bonification indiciaire (NBI) :

Madame la Directrice reconnaît que la revendication portée par l’UNSa SJ est un vrai sujet et nous assure porter prochainement auprès de la fonction publique, via le Secrétariat général, cette révision de la cartographie de la NBI qui sera impactée par les recrutements à venir de greffiers.

Nous regrettons que ce dossier ne soit plaidé tardivement, qu’après plusieurs mois d’exercice par nos collègues.

Enfin, s’agissant des conditions de travail, Madame la Directrice nous précise que des projets sont actuellement menés ou prévus s’agissant notamment de l’accompagnement lors de la reprise du travail après congés maladie, dans le cadre du télétravail ou encore de l’accompagnement des greffiers placés et des guides seront présentés lors de la formation spécialisée du CSA SJ du 5 février. L’UNSa mène un combat quotidien pour que l’administration prenne enfin conscience de la gravité de la situation du terrain et cesse de faire la sourde oreille à nos propositions d’actions. N’hésitez pas à nous saisir pour faire bouger enfin les choses pour l’amélioration de nos conditions de travail.

Lors de cette CAP, ont été étudiés :

  • la titularisation des 282 greffiers stagiaires de la promotion B2022C02 ;

  • la titularisation des 9 greffiers stagiaires de la promotion B2022PA02, nos collègues polynésiens ;

  • la titularisation d’un greffier stagiaire de la promotion B2021C03 ;

  • la titularisation de 7 agents contractuels recrutés en qualité de travailleurs handicapés issus de la promotion B2022C02 ;

  • 6 recours sur évaluation ;

  • 1 recours suite à un refus de télétravail.

Nous souhaitons la bienvenue dans nos rangs à nos collègues nouvellement titularisés.


Toujours à vos côtés, l’UNSa SJ défend vos droits et fait entendre votre voix.


Les élus UNSa SJ à la CAP des Greffiers

Catherine SOLIVELLAS, Isabelle FERNANDEZ,

Franck LE GUERN, Sandra CHARLIER, Caroline LARCHE, Gilles LARIVIERE, Guilaine LEFEBVRE, Marina GARCIA

Et leur expert Caroline BARTHEL


Retrouvez notre déclaration liminaire ICI.

PDF du compte-rendu de la CAP des Greffiers du 1er février 2024

CAP, National

Déclaration liminaire à la CAP des greffiers du 1er février 2024

TOUJOURS SUR TOUS LES FRONTS EN 2024 !


Madame la Directrice,

Si l’année 2024 permettra enfin, grâce au protocole signé en octobre par l’UNSa et deux autres organisations syndicales, l’arrivée d’une véritable perspective de carrière pour les greffiers, avec la création d’un corps de débouché en catégorie A, l’UNSa n’oublie pas sa revendication première, à savoir le passage de tout le corps des greffiers en catégorie A au regard de la technicité de leurs missions et des responsabilités juridiques qui sont les leurs !

Nous continuerons de nous battre pleinement pour cette reconnaissance légitime et méritée que nous réclamons de longue date. Cependant, cela ne nous empêchera pas de nous montrer particulièrement vigilants au sein du comité de suivi chargé de veiller à la mise en place du protocole, notamment quant au devenir des greffiers fonctionnels, particulièrement maltraités ces derniers mois, et quant aux conditions prévues pour l’accès à ce nouveau corps.

Nous n’oublions pas non plus que l’amélioration des perspectives de carrière passe aussi par la reconnaissance de la spécificité des missions de notre corps et donc de sa formation.

Quand les collègues optent pour la voie du congé de formation, ils se voient trop souvent opposer un refus au nom des absences dans leur service ou de l’organisation des JO. Ce n’est pas acceptable !

La formation est un droit, voire une obligation pour les jeunes greffiers. Or, nombre de formations sont rendues impossibles à cause de la charge de travail ingérable subie par des collègues qui s’autocensurent.

Et que dire de la mobilité géographique désormais restreinte alors même qu’il s’agit pourtant d’un critère d’avancement ou de promotion ? Chaque campagne de mobilité voit son contingent de déçus au nom des lignes directrices de gestion qui, par une application souvent stricte, transforme le critère de l’ancienneté en un élément désormais obligatoire.

Ce refus de mobilité est encore plus difficilement vécu quand, à la lecture des résultats, on constate que le choix de faire droit à un détachement entrant prime sur la demande de mobilité de greffiers investis, diplômés et formés à l’Ecole Nationale des Greffes ! Et comment expliquer à nos collègues que des postes initialement proposés à la mobilité sont finalement retirés de fait par la liste des postes offerts aux sorties d’école ? L’UNSa SJ réclame depuis plusieurs mois un bilan objectivé des LDG : l’objectif de stabilité des effectifs qui était initialement recherché n’a pas de sens et devient même contre-productif s’il a pour conséquence de faire fuir les agents retenus contre leur gré !

Par ailleurs, la mise en place de concours nationaux à affection locale (CNAL) est une source d’inquiétude supplémentaire pour nos collègues qui désespèrent de ne jamais pouvoir retrouver leur famille après une longue affectation parisienne ou autres. Quelle réponse leur apportez-vous ?

Nous n’oublions pas non plus nos conditions de travail au quotidien, balayées d’un revers de manche par notre ministre qui a même eu l’audace d’exhorter ses agents à être « à la hauteur » des « moyens exceptionnels » déployés ! Quel mépris pour les agents ! Quel déni sur l’état des services judiciaires qui auraient davantage besoin d’encouragement et de soutien de leur chef de file plutôt qu’une injonction à la productivité au sein d’une Justice toujours pas réparée ! L’épuisement physique dans un contexte de sous-effectif chronique, accompagne une charge de travail qui ne se dément pas. De même, l’épuisement moral par l’absence de communication ou le combat sans fin pour faire valoir nos droits ne doit pas être sous-estimé :

  • Les Jeux Olympiques déstabilisent d’ores-et-déjà les greffes avec leur lot d’incertitude. L’absence de consignes claires alimente les bruits de couloirs et les interrogations légitimes des agents.

  • Si l’arrivée des contractuels a permis de réduire le sous-effectif que nos greffes connaissent de longue date, elle a eu aussi pour conséquence de redistribuer la charge du travail. Le contractuel B ou le SA (appelé à remplacer ces derniers arrivés en fin de contrat) ne peuvent, et ne doivent, ni l’un ni l’autre remplacer le greffier dans la tenue des audiences et des actes. Faut-il préciser que les audiences augmentent en nombre et/ou en heures pour répondre au besoin de résorption des stocks, lesquels d’ailleurs ne sont toujours pas pris en compte dans Outilgref pourtant réactualisé en 2023… ?

  • La continuité du service public justifie les astreintes. Mais quand la charge de travail augmente du fait du législateur, comment justifier que des greffiers soient mobilisés sans être indemnisés au motif qu’il ne serait pas possible d’augmenter le nombre d’astreintes ? Il n’y a aucune justification à cette injustice, et ce d’autant que des disparités entre cours d’appel sont régulièrement constatées.

  • L’augmentation de la charge de travail et des effectifs notamment de magistrats a aussi pour conséquence le renfort dans les services qui, au nom de leur technicité, ouvrent le droit à l’octroi d’une NBI. Certains de nos collègues sont toujours dans l’attente d’une réponse alors que la cartographie prévoit déjà cette NBI. Pourtant ils sont affectés dans ces services depuis maintenant plusieurs mois et font le même travail que leurs collègues qui eux perçoivent la NBI. Pire, des collègues se voient refuser a posteriori cet octroi aux motifs que la cartographie n’est plus actualisée, ou que la charge de travail ne le justifie pas. D’autres encore se voient répondre que cette reconnaissance financière est appelée à disparaître.

  • L’augmentation de la charge de travail peut aussi s’expliquer par un événement national ou local d’ampleur, type émeutes. Nous avons relayé la lettre des personnels de greffe du tribunal de Marseille, qui comme beaucoup d’autres tribunaux, ont été particulièrement mobilisés lors des émeutes de juillet dernier et à qui, les chefs de cour ont refusé l’indemnisation des heures supplémentaires au-delà des 25 heures au motif d’une incompatibilité de cette prise en charge avec les paramétrages du logiciel HARMONIE.

Pourtant, aucune incompatibilité informatique n’interdit à un chef de service de déroger aux règles sur le temps de travail en cas de circonstances exceptionnelles. Il ne faut pas oublier que si les collègues demandent l’indemnisation c’est parce que la compensation en temps n’est pas possible, faute d’effectif suffisant pour les remplacer sur leur poste en leur absence. Nous attendons toujours la réponse de la DSJ sur la question de ce paiement des heures supplémentaires. Nous faisons nôtre l’alerte donnée par ces fonctionnaires : en cas de forte activité qui exige un dépassement exceptionnel d’horaires, au prochain évènement comme celui à venir des JO 2024, n’attendez aucune dérogation au cadre classique du cycle horaires, du repos compensateur, du respect de la circulaire Lebranchu et du droit à congés. A circonstances exceptionnelles, tous les niveaux du ministère doivent faire un effort exceptionnel.

Dans ses vœux aux acteurs du monde judiciaire le 29 janvier dernier, le Garde des Sceaux a indiqué vouloir « redonner à la justice la place qui doit être la sienne dans notre société » et poursuit notamment l’objectif de « réduire les délais » de traitement. Il peut continuer de compter sur l’engagement professionnel sans faille des greffiers lesquels de leurs côtés ont besoin aujourd’hui d’être rassurés sur l’effectivité de leurs droits pour leur carrière, leur mobilité, leurs conditions de travail et leur compensation horaire.

C’est d’un même pas que le ministère de la justice se doit d’aller de l’avant, au bénéfice des justiciables comme de celui des greffiers qui font la justice au quotidien.


Les élus UNSa SJ à la CAP des greffiers

Catherine SOLIVELLAS, Isabelle FERNANDEZ, Franck LE GUERN, Sandra CHARLIER, Caroline LARCHE, Gilles LARIVIERE, Guilaine LEFEBVRE, Marina GARCIA


PDF de la déclaration liminaire – CAP des greffiers 1er février 2024

CAP, National

CAP des Greffiers du 21 novembre 2023

Enfin, l’ouverture vers la catégorie A pour les
greffiers !


CAP des greffiers du 21 novembre 2023
Déclaration liminaire

Le Ministère de la justice reconnaît enfin l’expertise procédurale des greffiers. En leur ouvrant la voie d’accès à un déroulé de carrière en catégorie A, sur une grille équivalente à celle des attachés d’administration, il leur offre désormais une vraie perspective d’évolution professionnelle dans un domaine qui leur tient à cœur : le juridictionnel.

L’UNSa SJ, signataire du protocole d’accord sur la revalorisation des métiers de greffe, salue cette avancée même si elle ne constitue pas une fin en soi.

Les greffiers attendaient depuis plus d’une décennie cette revalorisation en catégorie A.

Il aura fallu pour cela des combats syndicaux âprement menés pendant des années, et les mouvements des collègues en juridiction ces derniers mois, dont nous saluons le courage, la ténacité et la mobilisation.

Il aura fallu les actions sans cesse renouvelées de l’UNSa SJ auprès des Gardes des Sceaux successifs, des conseillers Justice de l’Elysée et de Matignon, des parlementaires et des différents Directeurs des services judiciaires pour arriver à une nécessaire évolution de carrière pour les greffiers.

Désormais les étudiants diplômés à BAC + 3 auront la possibilité d’intégrer par concours un corps de greffiers A. C’est incontestablement une mesure d’attractivité du métier. Il en avait tellement besoin. 

Ce protocole d’accord permet également des avancées pour les collègues actuellement en poste, ceux qui depuis des années s’investissent sans compter pour le service public de la justice :

  • Pour les 3.200 collègues qui vont bénéficier, sur les 3 prochaines années, de cette avancée statutaire pour venir constituer le corps initial des greffiers A, sur place et en valorisant des missions déjà exercées. 

  • Pour les 250 greffiers fonctionnels dont l’UNSa SJ a porté la voix, qui bénéficieront en priorité d’un reclassement dans la grille de A-type, et qui pourront continuer d’exercer leurs missions actuelles ou bénéficier d’une promotion au choix dans le corps des directeurs des services de greffe judiciaires ; 

  • Pour les 1.800 à 2.000 greffiers du grade de base qui vont pouvoir accéder au grade principal durant la phase transitoire, dans le cadre de la reconstitution des effectifs de ce grade ; 

  • Pour les 700 Adjoints administratifs faisant-fonction de greffier qui grâce à la demande expresse de l’UNSa SJ, vont pouvoir accéder au corps des greffiers, sans mobilité. 

  • Pour les 3700 greffiers des échelons 1, 2, 8 et 9 qui bénéficieront d’une réduction d’un an de la durée d’échelon ;

  • Pour les 200 greffiers principaux de l’échelon 11 qui voient l’échelon spécial décontingenté, leur permettant à tous de bénéficier de l’indice sommital ; 

  • Pour les 600 greffiers qui en moyenne présentent chaque année l’examen professionnel au principalat, et qui verront les épreuves se réorienter sur leur cœur de métier au quotidien : la procédure.

Ces mesures ne couvrent certes pas l’ensemble de nos revendications, ni toutes les attentes, nombreuses et légitimes, des greffiers mais elles constituent néanmoins des avancées qui valorisent enfin ce métier exigeant et technique. 

Nous serons vigilants, dans notre rôle de représentants des personnels, à ce que les engagements pris par la DSJ soient respectés. Nous y veillerons avec notre participation au comité de suivi, au cours des 3 ans à venir à l’occasion de la mise en place des mesures transitoires, mais également par la suite afin que ce déroulé de carrière constitue bien une opportunité professionnelle pour chacun des greffiers B. 

L’avenir de la profession s’ouvre enfin sur des perspectives de carrière du niveau et de la valeur de l’ensemble des greffiers. 

Ne nous arrêtons pas en chemin, et continuons à aller de l’avant ! Les greffiers le méritent ! 

Cette avancée statutaire ne doit pas pour autant faire oublier qu’il reste encore beaucoup de travail pour améliorer la carrière et le quotidien des greffiers. 

Ainsi, nous n’oublions pas notre revendication première, à savoir le passage de tout le corps des greffiers en catégorie A. Nous continuerons d’oeuvrer pour convaincre la Fonction Publique (qui avait accepté de passer les 3.000 CPIP en petit A en 2018) de la nécessité de passer les 12.000 greffiers en A type.

Nous n’oublions pas non plus l’urgence à améliorer nos conditions de travail. L’important sous-effectif, les audiences tardives, les heures écrêtées, les refus de congés et de formation, les avis défavorables à une mobilité ou un détachement, la pression des stocks, l’empilement des réformes procédurales, les réorganisations non concertées des services et l’informatique défaillant, pèsent au quotidien et épuisent littéralement les collègues. Des cas de burn-out reconnus en maladie professionnelle sont non seulement apparus ces dernières années, mais se multiplient depuis des mois. Au sein des services judiciaires, le travail abîme durablement la santé physique et psychologique des agents : ce n’est pas acceptable ! Ce cercle vicieux continue même d’être alimenté par le ministère : les renforts budgétisés des 1.800 greffiers ne sont pas encore recrutés qu’on rajoute déjà des audiences et des objectifs de diminution des stocks, en sur-sollicitant les greffiers littéralement épuisés après des années de conditions de travail fortement dégradées. Et que dire du déséquilibre du ratio greffe / magistrats qui va croître avec le recrutement des attachés de justice ?

Il faut agir rapidement pour améliorer le quotidien des greffiers. Vous le devez aux 12.000 greffiers investis chaque jour (week-end et jours fériés compris) pour le service public de la justice. 

Madame la directrice, cette CAP doit aussi être l’occasion d’aborder les sujets qui préoccupent actuellement nos collègues.

Ainsi,

  • Les Jeux Olympiques ne doivent pas être un prétexte à refuser tous les projets de mobilités, de détachement, de congés formation, congés bonifiés de nos collègues… Ce n’est pas acceptable !

  • Les règles d’avancement au grade principal sont tellement opaques que l’UNSa SJ souhaite vous alerter sur les écarts de critères retenus pour la rédaction d’un mémoire de proposition. Ainsi, si dans certaines juridictions c’est bien le mérite qui prévaut, dans d’autres c’est uniquement l’ancienneté qui est retenue. Et que dire des filtres mis en place par certains SAR qui s’octroient le droit de ne pas transmettre les mémoires sous prétexte que les anciens critères des CAP disparues ne seraient pas remplis !!!

  • La multiplication des agents de statuts et de profils différents à qui le Ministère fait le choix de confier les missions du greffier sans recrutement ni formation adéquats interroge. Après le transfert des missions juridictionnelles aux contractuels B, nous assistons désormais à l’arrivée des SA sur des missions juridictionnelles. Comment le justifiez-vous ?

  • Et quelle réponse apportez-vous à la lettre ouverte des fonctionnaires du Tribunal Judiciaire de Paris sur leur souffrance au travail ? Nos collègues ont fait le dur et courageux choix d’alerter sur leur charge de travail, leur épuisement, la multiplication et le calibrage des audiences correctionnelles comme de leur durée excessive. Travailler jusqu’à l’aube et jusqu’à l’épuisement ne peut être toléré par une institution qui se dit bienveillante. L’UNSa SJ a relayé leur alerte auprès des chefs de Cour d’Appel et auprès de la DSJ, sans réponse ni effet à ce jour.


Les élus UNSa SJ à la CAP des greffiers


PDF de la DL CAP 21 novembre 2023

CAP, National

CAP des Greffiers du 21 septembre 2023

Chers collègues,

comme vous le savez, l’UNSa a appelé massivement à la grève et à une journée « Justice Morte » le 21 septembre dernier, afin de soutenir les légitimes revendications des personnels de greffe et signifier sa colère dans le cadre des négociations en cours qui donnent lieu à des propositions en deçà de ce que nos professions méritent.

Une CAP des greffiers, portant sur les recours individuels de 11 agents et la titularisation de 8 stagiaires, devait se tenir à la même date. Compte tenu de l’appel la grève, nous avions sollicité le renvoi à court terme de cette CAP, lequel a été rejeté. Un syndicat a fait le choix de pointer du doigt notre manque de professionnalisme dans leur communiqué pour avoir été gréviste : « les trois organisations syndicales présentent se sont opposés à l’éventualité de reporter purement et simplement la CAP à une date ultérieure car, compte tenu des négociations, des agendas ministériels et des nécessités de service de chacun, il était impossible d’organiser une CAP dans un délai raisonnable. Or, les nombreuses situations individuelles dont est saisie la CAP étaient bien trop urgentes pour que l’on puisse décider de ne pas les étudier…. La SDRH des greffes a pleinement partagé notre position …Il n’est pas dans la pratique de l’action syndicale de boycotter une CAP… Pour nous, l’UNSa-SJ prend seule la responsabilité de cette décision et devra assumer auprès des collègues qui l’ont saisi, le report de cet examen. À tout le moins, nous espérons que les élus UNSa-SJ, qui siègent avec nous à la CAP, se sont déclarés grévistes pour la journée du 21 auprès des services judiciaires… ».

L’UNSa fait le choix d’un syndicalisme d’action et non de réaction. A ce titre, nous ne commentons jamais les positionnements des autres organisations syndicales et refusons de répondre à leurs attaques non constructives qui desservent l’action collective.

Cependant, il nous semble important de vous apporter quelques précisions dès lors que le travail et l’investissement de nos élus est clairement remis en cause par cette organisation syndicale qui a pourtant déposé un préavis de grève pendant plus d’un mois, mais fait le choix (qui lui appartient) de ne pas être gréviste aux côtés des personnels de greffe.

Oui, l’UNSa SJ était en grève le 21 septembre, et déclarée comme telle (et ce n’est pas la première fois). Nos fiches de paie feront taire les mauvaises langues suspicieuses….

Nous rappelons que les grévistes n’ont pas à se justifier ou à s’excuser de faire grève, il s’agit d’un droit constitutionnel. A l’UNSa SJ nous refusons de juger les prises de positions de nos homologues représentants des personnels des autres syndicats. Nous respectons les actions et les opinions des autres représentants des personnels, y compris quand nous ne les partageons pas. Car nous pensons que c’est ce qui fait la force et la dignité d’une organisation syndicale. Nous consacrons notre temps, notre force et notre énergie à ce qui a de l’importance pour nous : la défense et les intérêts des personnels de greffe qui nous ont élu pour faire entendre leur voix et défendre leurs intérêts.

L’UNSa SJ a fait le choix d’être en grève, malgré la tenue de la CAP, car il nous semble inconcevable de demander à nos collègues d’être grévistes, de subir une perte financière ainsi que la pression morale et psychologique des magistrats, des justiciables, des avocats (même lorsque ceux-ci sont nombreux à nous apporter aussi leur soutien, cette pression reste inhérente à tout mouvement de grève) et de refuser d’en faire autant.

Faire le choix d’être en grève c’est faire le choix difficile et douloureux de laisser des dossiers de violences, de séparations, de surendettement, de tutelle… être renvoyés alors que l’enjeu pour le justiciable est énorme.

Il est inenvisageable pour les membres de l’UNSa SJ, qui sont aussi des personnels de greffe, de refuser de subir cette pression douloureuse en se cachant derrière la pression des collègues qui ont besoin d’être aidés. Cette CAP avait pour ordre du jour l’examen de la titularisation de 8 greffiers stagiaires, 3 recours évaluations ainsi que l’examen de 8 recours suite à refus de congés formation ou de temps partiel.

Bien sûr, nous ne minimisons pas l’importance et les enjeux des situations individuelles qui sont étudiées en CAP, et nous n’avons pas « laissé tomber » nos collègues : nous leur avons expliqué notre positionnement, qu’ils ont parfaitement compris. Nous avons par ailleurs travaillé nos dossiers pour cette CAP, comme nous le faisons à chaque fois. Nous avons recherché, et trouvé, des solutions pour que les dossiers dont nous avions la charge soient défendus malgré notre absence (plaidoiries écrites qui ont d’ailleurs abouties et renvois obtenus lorsqu’une plaidoirie orale était nécessaire).

Ces attaques sont sans fondement, injustifiées et inutiles.

A l’heure où notre base réclame une unité syndicale, il est dommage que certaines organisations syndicales préfèrent s’attaquer à la 1ère organisation syndicale représentative au lieu de se battre à nos côtés pour la défense de nos métiers. L’UNSa SJ fait le choix de mouiller sa chemise, même si cela impose parfois des choix douloureux qu’elle assume parfaitement. Par ailleurs, elle ne ménage pas ses efforts pour tenter d’obtenir plus que ce que l’on nous propose actuellement dans le cadre des négociations en cours (demande de rendez-vous avec la Fonction Publique, par exemple..).

A l’heure de la CAP, les élus UNSa SJ se trouvaient sur le parvis du TJ de Paris et en régions pour répondre aux nombreuses interrogations des collègues qui étaient présents et qui s’interrogent sur les négociations en cours.

Les équipes UNSa SJ restent à votre disposition pour tout renseignement complémentaire.


Les élus UNSa SJ à la CAP des greffiers

CAP, National

CAP des Greffiers du 05 juillet : la colère des greffiers !

Chers collègues greffiers,

Sachez que notre déception et notre colère suite au refus du Ministère d’entrer en négociation sur la catégorie A pour les greffiers sont comparables aux vôtres. Grévistes et mobilisés comme vous, nous ne lâchons rien, ni dans nos revendications, ni dans nos actions (saisine Elysée, Matignon, parlementaires, journalistes….) afin d’obtenir une juste et nécessaire reconnaissance et revalorisation pour nos métiers. Votre soutien et votre confiance sont précieux pour nous ainsi que pour la réussite de nos actions.

Vous trouverez ci-dessous la déclaration liminaire de l’UNSA à la CAP des greffiers de ce jour :

 

Madame la directrice,

Les greffiers sont en colère, les greffiers sont discourtois, les greffiers sont écœurés et ont décidé de faire entendre leur voix, haut et fort.

 D’ordinaire taiseux, disciplinés, ne comptant pas leurs heures pour permettre à une Justice exsangue et sans moyens de fonctionner malgré tout, les greffiers (suivis des autres corps) ont dit Stop ! Quoi qu’en disent certains, ce n’est pas parce que les greffiers étaient en grève il y a quelques jours que la Justice dysfonctionne, c’est bien parce que la Justice dysfonctionne que les greffiers étaient en grève…

PDF de l’intégralité de la déclaration liminaire à la CAP 5 juillet 23

Bien à vous,


L’équipe UNSa Sj à la CAP des greffiers.

National

Compte rendu de la CAP des GREFFIERS du 04 mai 2023

Vous trouverez en ICI le compte-rendu de la CAP des greffiers au cours de laquelle ont été abordés, avec la nouvelle sous-directrice des greffes, les sujets suivants :

–          Les réformes statutaires

–          La suppression des greffiers fonctionnels

–          Les inégalités relatives à l’IFSE

–          Les conséquences des JO 2024 pour nos collègues greffiers

–          La création des attachés et la place des greffiers dans l’équipe juridictionnelle

–          Le recrutement

–          Les évaluations professionnelles 2022.

Bonne lecture !

L’UNSa SJ vous informe, défend vos droits et fait entendre votre voix.


Les membres de  CAP des Greffiers

Catherine SOLIVELLAS – Isabelle FERNANDEZ – Franck LEGUERN – Sandra CHARLIER – Caroline LARCHE – Gilles LARIVIERE – Guilaine LEFEBVRE – Marina GARCIA


Lien vers le compte-rendu CAP greffiers 4 mai 2023

National

La déclaration liminaire à la CAP des GREFFIERS du 04 mai 2023

Vous trouverez ICI la déclaration liminaire lue à la CAP des Greffiers de ce jour où l’UNSA SJ a dénoncé l’état d’urgence dans les greffes, notamment :

–        Le quotidien difficile et le mépris dont les greffes sont trop souvent victimes

–        Les inquiétudes liées aux réformes en cours : disparition des fonctionnels, transformation des missions de greffiers, refonte grille indiciaire…

–        Le manque d’attractivité de nos métiers qui méritent une juste revalorisation

–        Etc….

Bonne lecture !

Toujours à vos côtés, l’UNSA SJ vous informe, défend vos droits et soutien vos intérêts.


Les membres de  CAP des Greffiers

Catherine SOLIVELLAS – Isabelle FERNANDEZ – Franck LEGUERN – Sandra CHARLIER – Caroline LARCHE – Gilles LARIVIERE – Guilaine LEFEBVRE – Marina GARCIA


Lien vers le PDF de la déclaration liminaire